lundi 13 septembre 2010

Projet VIBRE Val d'Isere Broadband Resort

Historique et propositions pour ce projet. Des propositions de 2003 jusqu'aux propositions de plan de marche - 2009 - 2010




Déploiement de la fibre optique : l’ARCEP annonce environ 2 millions foyers connectés pour juillet 2011

Vendredi 10 septembre 2010, l’Autorité de régulation ARCEP a annoncé que près de deux millions de foyers seront raccordés à la fibre optique à l’été 2011, ce qui correspond à la moitié de L’objectif fixé par le Gouvernement pour les zones très denses pour 2012.

Mais d’après Jean-Silicani, président de l’ARCEP, l’autorité de régulation des télécommunications, seul 10 % des foyers raccordés à l’Internet ont souscrit un abonnement à la fibre optique, qui permet l’accès à l’Internet à très haut débits. Il estime qu’il n’y a pas d’offensive commercial de la part des opérateurs.

Lors d’une conférence de presse, il a ainsi expliqué qu’ « il n’y a pas eu encore de véritable déclic (...). Du côté des opérateurs, chacun attend un peu l’autre ». « Je pense que la mayonnaise va prendre dans les prochains mois », a-t-il ajouté. Le président de l’ARCEP s’attend à ce que 2011 soit l’année du démarrage dans des abonnements.

En ce qui concerne le projet d’augmentation de la TVA sur les offres « triple play » (téléphone, internet, télévision) devrait être répercuté sur les consommateurs et ainsi ne pas réduire la marge d’investissement des opérateurs dans la fibre optique. « Je pense que les opérateurs augmenteront leurs tarifs, mais comme c’est un marché concurrentiel, ils les augmenteront raisonnablement - de deux ou trois euros en moyenne - et donc ils n’auront pas moins de recettes et pourront consacrer les même sommes à la fibre optique », a-t-il déclaré. Le ministère de l’Economie souhaite aligner la TVA appliquée sur les offres « triple play » à 19,6 % en augmentant la part correspondant à la télévision. Un taux réduit (5,5 %) est actuellement appliqué sur cette part.

Déploiement de la fibre optique dans les zones moins denses :

Le déploiement de la fibre optique dans les 90 % du territoire que représentent les zones les moins denses doit répondre à un cadre réglementaire à l’origine de nombreux débats.

En effet, seuls 750 millions d’euros du Grand Emprunt ont été mobilisés à ce jour en venant abonder le fonds d’aménagement numérique des territoires, le « fonds Pintat », alors que la DATAR (Délégation Interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale) a estimé à 30 milliards d’euros l’investissement nécessaire pour couvrir l’ensemble de la population.

Le fonds, qui est destiné à soutenir les projets des collectivités locales, nécessite un mode de financement pérenne.

Il faudra attendre la fin du mois de novembre 2010 pour que soit défini un cadre global. Cependant, dès la fin septembre, les modalités techniques et économiques se préciseront déjà. L’autorité de la concurrence aura alors rendu son avis à propos du projet de décision remis par l’ARCEP le 27 juillet, et les propositions d’Hervé Maurey, sénateur de l’Eure, chargé d’un rapport sur le financement du Très Haut Débit par le premier ministre auront été étudiées.

Le très haut débit mobile pourra être disponible avant le très haut débit par fibre optique :

Le président de l’ARCEP a expliqué que le très haut débit mobile 4G (téléphonie mobile de quatrième génération) sera parfois disponible avant même le très haut débit fixe.

Durant l’été 2011, les fréquences 4G seront attribuées avec l’obligation de couverture du territoire fixée à au moins 90 % de chacun des département français.

L’objectif est pour l’ARCEP de permettre à des zones, même rurales, de ne pas attendre trop longtemps comme ce fut le cas pour les téléphone 2G et 3G.

lundi 13 septembre 2010 / Boris Milisavljevic
source http://www.elunet.org/spip.php?article15438

jeudi 9 septembre 2010

Completel ouvre son réseau de fibre optique à Angoulême

Jeudi 9 septembre 2010, 18h20
Completel annonce avoir activé depuis le 8 septembre son réseau de fibre optique à Angoulême (16). Le très haut débit et les services associés sont donc désormais disponibles pour les entreprises de la ville du département de la Charente. L'opérateur garantit que les sociétés pourront désormais bénéficier d'un débit symétrique de 10 Mbits/s à 1 Gbits/s. En tant qu'opérateur FTTO (Fibre Optique pour les Entreprises) en France, Completel dispose de son propre réseau national en DSL dégroupé.
Source Rédaction JDN Jeudi 9 septembre 2010, 18h20
http://www.journaldunet.com/solutions/breve/48399/completel-ouvre-son-reseau-de-fibre-optique-a-angouleme.shtml

lundi 6 septembre 2010

Xavier Niel investit dans un spécialiste de la fibre optique

auteur :L'Expansion.com

Le patron du groupe Iliad a mis 1,5 million d'euros dans Sipartech, qui déploie une infrastructure de fibre optique à Paris et en région parisienne, pour y raccorder les entreprises.

Le patron d'Illiad Xavier Niel vient d'investir 1,5 million d'euros dans Sipartech, opérateur d'infrastructures de fibre optique, par l'intermédiaire de sa holding personnelle NJJ Capital.
Créée en août 2008, Sipartech raccorde les entreprises aux réseaux à très haut débit. La start-up compte utiliser ces capitaux pour accélérer son déploiement dans un premier temps sur Paris et sa région. "Le soutien financier de NJJ Capital va nous permettre de poursuivre le déploiement de notre infrastructure de fibre noire. En effet, depuis notre création nous avons déjà déployé un réseau de 190 km de fibres, doté de 130 points de raccordement, sur les 200 km prévus d'ici fin 2010",commente Julien Santina, Président de Sipartech. "Cette levée de fond nous permettra également de soutenir notre croissance en tant que seul nouvel entrant sur le marché de la fibre optique depuis 2003."
Sipartech compte une soixantaine de clients, dont TDF, Pixmania, AuFéminin, Publicis, Rentabiliweb, Free et SeLoger. Les contrats signés s'étendent sur des périodes de 3 à 15 ans et pour des montants allant jusqu'à plusieurs millions d'euros.
Free a pour sa part déployé 3,6 millions de prises dans 70 villes en France. Selon l'Arcep, seulement 365.000 foyers étaient abonnés au très haut débit via la fibre optique, à fin juin 2010.

mercredi 1 septembre 2010

Fibre optique : les promesses de débits ne semblent pas être tenues

DegroupTest a relevé et analysé les débits pratiques FTTH et FTTB d'abonnés pendant six mois. Les résultats sont assez éloignées des promesses des opérateurs mais ces derniers ne seraient pas forcément en cause.

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DegroupTest a relevé et analysé les débits pratiques FTTH et FTTB d'abonnés pendant six mois. Les résultats sont assez éloignées des promesses des opérateurs mais ces derniers ne seraient pas forcément en cause.
(c) ZDNet DegroupTest a relevé et analysé les débits pratiques FTTH et FTTB d'abonnés pendant six mois. Les résultats sont assez éloignées des promesses des opérateurs mais ces derniers ne seraient pas forcément en cause.
Avis d'expert

Alors que doivent tomber ce mercredi soir les derniers chiffres de la fibre optique en France, le spécialiste du haut débit DegroupTest a réalisé une étude sur les débits réels des abonnés à ces offres très haut débit qu'il s'agisse d'accès jusqu'au foyer (FTTH) ou jusqu'à l'immeuble (FTTB).

Le résultat est sans appel et les promesses commerciales d'un débit symétrique à 100 Mb/s semblent ne pas être tenues avec des performances en retrait par rapport aux débits théoriques.

Penchons nous d'abord sur la méthode employée. "Ces résultats sont tirés de l'ensemble des tests de débits effectués par les utilisateurs sur le site DegroupTest du 1er janvier au 30 juin 2010. Avec l'identification de l'adresse IP, nous avons pu répartir les données en fonction des réseaux des opérateurs et des différentes technologies. Les moyennes sont ensuite calculées et comparées pour chaque technologie", explique le site.

Orange au top

Et d'avertir : "Ces chiffres sont des moyennes et non des maximum. Ils ne reflètent pas les possibilités maximum des connexions mais uniquement une tendance générale moyenne, dépendante de la situation géographique des utilisateurs et de la configuration matérielle et logicielle des ordinateurs utilisés pour faire les tests de débit. Ce dernier point peut s'avérer déterminant lorsqu'il s'agit de connexion à très haut débit (100 Mégas)".

Car si les débits observés sont bien inférieurs aux débits promis, les opérateurs ne sont pas les seuls à être en cause, "l'équipement des usagers (système d'exploitation, cartes réseau, liaisons sans fil en Wi-Fi B/G...) n'étant pas forcément optimisé pour ce type de connexion", souligne DegroupTest.

Malgré ces réserves, on reste tout de même étonné et déçu face aux moyennes avancées par le spécialiste. En débit descendant, la moyenne maximum ne dépasse pas 38,2 Mb/s, seuil atteint par l'offre d'Orange (FTTH).



Numericable, qui détient le plus grand nombre d'abonnés (+ de 250 000) à travers son offre FTTB plafonne à 25,4 Mb/s, loin, très loin des 100 Mb/s au centre des publicités du câblo-opérateur. Notons néanmoins que les mesures effectuées englobent deux offres, celle à 30 Mb/s et celle plus chère à 100 Mb/s ce qui fait mécaniquement baisser la moyenne..

SFR et Free semblent faire beaucoup mieux avec respectivement 51,5 et 44,8 Mb/s mais DegroupTest estime que "le faible nombre d'accès testés (moins de 5 000) rend ces chiffres difficilement représentatifs du parc de ces deux opérateurs".

En voie montante, la hiérarchie est la même. Orange arrive en tête avec un débit de 10,8 Mb/s largement devant Numericable (2,3 Mb/s pour un débit théorique de 5 Mb/s).

Les tests effectués sur les connexions Free et SFR affichent les moyennes les plus hautes avec 38,7 Mb/s pour le premier et 24,85 Mb/s pour le second. Encore une fois, ces chiffres sont donnés à titre indicatif car le faible nombre d'accès testés (moins de 5 000) ne permet pas d'établir une véritable tendance. Mais les choses pourraient changer rapidement : Free par exemple table sur plusieurs dizaines de milliers d'abonnés d'ici la fin de l'année.

Enfin, concernant les temps de réponse (latence), c'est Orange qui remporte la palme avec 14 millisecondes contre 21 pour Free, 23 pour SFR et 40 pour Numericable (de quoi effrayer les hardgamers en ligne !).

Conclusion de DegroupTest : "Si les technologies FTTx creusent clairement l'écart avec les accès ADSL en termes de débit et de réactivité, les mesures observées sont encore loin de ce que peuvent offrir le FTTH et le FTTLA.

Que ce soit pour l'offre Freebox optique ou Neufbox fibre, permettant toutes les deux d'obtenir des débits de 100 Mb/s en voie descendante et 50 Mb/s en voie montante, les débits constatés sur les quelques milliers de tests effectués montrent que la moyenne est bien en-dessous des possibilités annoncées du FTTH. Il faudra certainement attendre une évolution du parc informatique pour que les résultats se rapprochent des débits maximum possibles".

Attendons donc que le parc prenne un peu d'épaisseur et que les équipements se mettent à jour pour avoir une vision précise des possibilités réelles de la fibre optique...

Olivier Chicheportiche, ZDNET France
source
http://hightech.nouvelobs.com/actualites/depeche/20100902.ZDN2862/fibre-optique-les-promesses-de-debits-ne-semblent-pas-etre-tenues.html

lundi 16 août 2010

Fibre optique : Numericable pousse le triple play avec son NCBox

Adieu NumeriBox, place aux NCBox ! Numericable met en avant de nouvelles offres triple play NCBox, comprenant l’accès au très haut débit, la téléphonie fixe illimitée et de nouveaux bouquets TV HD.

Pour aborder au mieux la rentrée, Numericable remanie ses offres triple play. Le câblo-opérateur a ainsi décidé de renommer ses packs très haut débit/ téléphonie fixe/ bouquets TV en NCBox au lieu de NumeriBox.

Ces offres sont ainsi enrichies de nouvelles chaînes de télévision associées à de nouveaux tarifs.

L’offre NCBox Power de Numericable en mode triple play revient à 39,90 euros par mois, location du décodeur comprise. Elle comprend un accès à l’Internet très haut débit (jusqu’à 100 Méga) via son réseau de [1] fibre optique, accessible pour 4,5 millions de foyers en France, et la téléphonie fixe illimitée en France et vers 100 destinations dans le monde.

Le câblo-opérateur mise surtout sur la télévision HD et les services additionnels pour attirer des clients. Le pack NCBox Power inclut ainsi un bouquet de 150 chaînes, dont 15 sont proposées en haute définition, comme Eurosport HD et MTV HD.

Numericable n’hésite pas à mettre en avant ses “services interactifs de TV 2.0″ : un service de VoD (Video on Demand ou Vidéo à la Demande) avec 13 000 programmes disponibles, et un service de télévision de rattrapage.

Le câblo-opérateur mitonne par ailleurs pour cet automne un bouquet VoD 3D, qui devrait permettre d’accéder à des programmes en trois dimensions, pour les télévisions équipées de cette technologie.

En outre, Numericable met aussi en avant son offre NCBox à 29,90 euros par mois : l’abonné bénéficie du triple play, comme dans l’offre ci-dessus, mais ne pourra prétendre qu’au très haut débit à 30 Méga et à un bouquet TV de 120 chaînes.
Les autres articles sur ce sujet

* [2] Licence 3G : Numericable et Virgin Mobile protestent contre les avantages accordés à Free
* [3] ARCEP : La fibre à domicile représente plus de 22% des connexions très haut débit
* [4] THD et TV payante : les nouveaux paris de Numericable

Article imprimé depuis ITespresso.fr: http://www.itespresso.fr

URL de l'article: http://www.itespresso.fr/fibre-optique-numericable-pousse-triple-play-avec-son-ncbox-36303.html
Les URL dans cet article :

* [1] fibre :
http://www.itespresso.fr/tag/fibre
* [2] Licence 3G : Numericable et Virgin Mobile protestent contre les avantages accordés à Free :
http://www.itespresso.fr/licence-3g-numericable-virgin-mobile-protestent-contre-les-avantages-accord
es-a-free-35945.html
* [3] ARCEP : La fibre à domicile représente plus de 22% des connexions très haut débit :
http://www.itespresso.fr/arcep-la-fibre-a-domicile-represente-plus-de-22-des-connexions-tres-haut-de
bit-35328.html
* [4] THD et TV payante : les nouveaux paris de Numericable :
http://www.itespresso.fr/thd-et-tv-payante-les-nouveaux-paris-de-numericable-34967.html

source http://www.itespresso.fr/fibre-optique-numericable-pousse-triple-play-avec-son-ncbox-36303.html

jeudi 5 août 2010

Très haut débit : le gouvernement donne le coup d’envoi de son programme national

Afin de réduire la fracture numérique en France, le gouvernement vient d’officialiser son programme "très haut débit" pour pousser le déploiement de la fibre optique dans les zones les moins denses.

La [1] fibre optique à de l’avenir. Du moins, c’est ce qu’espère le gouvernement.

Afin de pousser le très haut débit dans les régions françaises, plusieurs membres du gouvernement, dont Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et du Développement de l’économie numérique et Michel Mercier, ministre de l’Espace rural et de l’aménagement du territoire, ont officiellement lancé ce 4 août [2] le programme national “très haut débit”, visant notamment à implanter la fibre optique dans des zones peu denses et rurales.

Ce programme national spécial très haut débit va être, comme annoncé, [3] financé par une enveloppe de 2 milliards d’euros allouée par le grand emprunt national.

Rappelons que le Président de la République Nicolas Sarkozy s’est fixé un objectif de couverture de 100% des foyers à l’horizon 2025…

Ce vaste chantier français centré autour de la fibre optique s’articule autour de deux volets. Le gouvernement vient de lancer [4] un appel à projets-pilotes, destiné à expérimenter le déploiement de ces réseaux de desserte à très haut débit hors des zones très denses.

Pousser des projets-pilotes entre opérateurs et collectivités territoriales

Associé à un cahier des charges spécial, cet appel à projets-pilotes s’adresse aux collectivités territoriales, en partenariat avec les opérateurs nationaux. L’Etat pourra alors investir jusqu’à 500 000 euros par projet sélectionné. Les postulants ont jusqu’au 5 octobre pour déposer leur dossier de candidature.

Le gouvernement compte aller vite dans le développement du très haut débit en France : le calendrier des différents déploiements s’étendra sur une période maximale de 9 mois, de l’automne 2010 à l’été 2011.

Cinq projets au total seront finalement retenus. Ils “devront être représentatifs du territoire français et concerneront des zones à faible et moyenne densité. Le retour d’expérience de ces expérimentations permettra de préparer le lancement”, souligne le communiqué.

Un objectif : le très haut débit pour tous les Français

Le gouvernement vient également de donner le coup d’envoi [5] d’un appel à manifestations d’intentions d’investissement, “afin de recenser les projets de déploiement” pour les cinq prochaines années.

Cet appel à candidatures concerne les opérateurs et les collectivités locales qui, avant le 31 janvier 2011, devront détailler “leurs intentions d’investissement dans les réseaux à très haut débit”, sans l’apport d’aides publiques.

Aider de cet état des lieux à grande échelle, l’Etat sera alors en mesure, d’ici quelques mois, de mieux comprendre où les investissements en très haut débit devraient se concentrer. Ainsi, il pourra déployer des investissements supplémentaires pour les zones jugées les moins rentables.

A lire également sur ITespresso.fr : [6] Dossier : Fibre optique : la ruée vers le très haut débit
Les autres articles sur ce sujet

* [3] Fibre optique : le gouvernement veut plaquer “la dynamique” au-delà des zones très denses
* [7] ARCEP : le cadre de la montée en débit sera fixé d’ici la fin de l’année
* [8] Très haut débit : le VDSL2 appelé à la rescousse dans les zones peu denses ?
* [9] P. Louette (France Telecom – Orange) : “L’équation économique de la fibre doit être à la hauteur de l’ambition politique”
* [10] Fibre optique : le déploiement du projet THD 92 peut se poursuivre
* [11] Fibre : la Savoie engage un plan pour équiper les foyers d’ici 2020

URL de l'article: http://www.itespresso.fr/tres-haut-debit-gouvernement-donne-coup-envoi-de-son-programme-national-36235.html
Les URL dans cet article :

* [1] fibre :
http://www.itespresso.fr/tag/fibre
* [2] le programme national “très haut débit” :
http://www.arcep.fr/fileadmin/reprise/communiques/com_gouv04082010.pdf
* [3] financé par une enveloppe de 2 milliards d’euros :
http://www.itespresso.fr/fibre-optique-le-gouvernement-veut-plaquer-la-dynamique-au-dela-des-zones-t
res-denses-35543.html
* [4] un appel à projets-pilotes :
http://www.arcep.fr/fileadmin/reprise/communiques/aap.pdf
* [5] d’un appel à manifestations d’intentions d’investissement :
http://www.arcep.fr/fileadmin/reprise/communiques/amii.pdf
* [6] Dossier : Fibre optique : la ruée vers le très haut débit :
http://www.itespresso.fr/fibre-optique-la-ruee-vers-le-tres-haut-debit-30466.html
* [7] ARCEP : le cadre de la montée en débit sera fixé d’ici la fin de l’année :
http://www.itespresso.fr/arcep-le-cadre-de-la-montee-en-debit-sera-fixe-dici-la-fin-de-lannee-36140.
html
* [8] Très haut débit : le VDSL2 appelé à la rescousse dans les zones peu denses ? :
http://www.itespresso.fr/tres-haut-debit-le-vdsl2-appelle-a-la-rescousse-dans-les-zones-peu-denses-3
5582.html
* [9] P. Louette (France Telecom – Orange) : “L’équation économique de la fibre doit être à la hauteur de l’ambition politique” :
http://www.itespresso.fr/pierre-louette-france-telecom-%e2%80%93-orange-lequation-economique-de-la-f
ibre-doit-etre-a-la-hauteur-de-lambition-politique-35604.html
* [10] Fibre optique : le déploiement du projet THD 92 peut se poursuivre :
http://www.itespresso.fr/fibre-optique-le-deploiement-du-projet-thd-92-peut-se-poursuivre-35595.html
* [11] Fibre : la Savoie engage un plan pour équiper les foyers d’ici 2020 :
http://www.itespresso.fr/fibre-la-savoie-engage-un-plan-pour-equiper-les-foyers-dici-2020-35550.html

vendredi 9 juillet 2010

SFR : la fibre optique débarque à Lyon et Marseille

Déjà présent commercialement à Paris et sur différentes villes de petite couronne et de province, SFR a ouvert commercialement en juin son offre fibre optique à Lyon, Villeurbanne et Marseille. En effet, dans le respect du cadre réglementaire défini par l’Arcep en début d’année, SFR a annoncé début juin ses ambitions en matière de couverture en fibre optique des zones très denses et appelé les opérateurs qui le souhaitent à co-investir sur 42 communes, permettant de couvrir 3,8 millions de logements. A cet égard, des déploiements sont déjà lancés et en cours de finalisation courant 2010 sur des villes telles que Nice, Grenoble, Créteil, Boulogne-Billancourt ou Issy-les-Moulineaux en région parisienne, portant le nombre de logements accessibles par le réseau déployé par SFR à 2 millions fin juin.

En outre, courant 2011, SFR densifiera sa couverture existante, notamment sur la petite couronne parisienne et ouvrira quelques autres grandes agglomérations à la fibre. Parallèlement, dans les zones moins denses, SFR met en œuvre son accord conclu avec Orange, auquel s’est joint Free, visant à expérimenter la mutualisation d’infrastructures en fibre sur ces zones en co-financement. Sur la ville de Bondy, SFR est en cours de finalisation des études nécessaires aux déploiements des infrastructures mutualisées, en prenant en compte le projet de cadre réglementaire en zones moins denses, communiqué début juin par l’Arcep. L’ouverture commerciale pourrait avoir lieu fin 2010, début 2011.

Source
http://www.ceriseclub.com/actualites/2010/07/09/3078/sfr-la-fibrique-optique-debarque-a-lyon-et-marseille.html

jeudi 1 juillet 2010

Conseil General de Savoie - Fibre : la Savoie engage un plan pour équiper les foyers d’ici 2020

Le plan numérique départemental

Le Conseil général de la Savoie s’est fixé pour objectif de déployer un réseau numérique à très haut débit sur tous les territoires, aux meilleurs prix, et accessible pour tous. Cette politique devrait se déployer sur trois axes :

* favoriser le déploiement de l’ADSL,

* soutenir l’émergence de solutions alternatives pour les territoires ne opouvant bbénéficier de la technologie ADSL

* examiner la possibilité de développer un réseau de fibres optiques, cette technologie proposant les meilleurs débits.


Un territoire 100% connecté
Passer un coup de fil de son mobile, surfer confortablement, télécharger des informations ou bénéficier de l’ADSL ou du WIFI ? Et cela quel que soit l’endroit où l’on habite en Savoie ? Le rendre possible et même indispensable est l’une des priorités du Conseil général dans le cadre du développement harmonieux du territoire.


Agir pour réduire les disparités territoriales passe également par l’optimisation d’une couverture numérique de tout le département. Des outils ont été créés pour atteindre cet objectif majeur avec notamment la charte « département innovant » signée avec France Télécom pour le déploiement de l’ADSL et les technologies telles que le WIFI. Avant fin 2010, le département verra un réseau dense de fibres optiques irrigué tout le territoire savoyard en très haut débit.

La couverture numérique passe aussi par le développement de la téléphonie mobile, notamment dans les « zones blanches », et par le financement de la construction de pylônes pour les antennes.

Les collectivités sont également concernées par ce développement numérique au travers, entre autres, de la numérisation du cadastre des 305 communes du département et l’encouragement au développement du Système d’Informations Géographiques (SIG) utile pour l'aménagement du territoire, l'urbanisme, la gestion des risques ou encore la vision globale de la disponibilité de foncier.

Enfin, les Savoyards qui ne disposent pas d’Internet chez eux, peuvent y accéder grâce aux Espaces Publics Numériques (EPN) disposés sur tout le territoire et financés par le Conseil général.

Source : http://www.cg73.fr/index.php?id=2911

Dossier de Presse sur le projet de CG73

La Savoie, lauréate


Le Département de la Savoie fait partie des lauréats de l’appel à projets lancé par l’Etat en 2009 en faveur de la couverture haut débit des zones rurales - via le Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER)-. Objectif de cet appel à projet : réduire la fracture numérique en aidant les collectivités à se doter des infrastructures haut débit nécessaires à la résorption des zones d’ombre par l’ADSL.

Le projet du Département va ainsi pouvoir bénéficier d’une aide de 276 000€ pour des travaux d’infrastructures (d’un montant total d’environ 3M€) , en l’occurrence la construction de NRAZO (nœud de raccordement d’abonnées en zones d’ombre). D’ici fin 2010, les plus de 2 000 abonnés non encore équipés devraient ainsi avoir accès au haut-débit qui couvre actuellement 98,6% des foyers savoyards.

+d'infos sur le plan numérique départemental

lundi 28 juin 2010

FTTH : Pourquoi la fibre optique jusqu’à l’abonné, ça ne peut pas marcher

Source http://www.theinquirer.fr/2010/06/28/ftth-pourquoi-la-fibre-optique-jusqua-labonne-ca-ne-peut-pas-marcher.html

Les derniers chiffres connus en matière d’abonnements très haut débit montrent que la fibre optique jusqu’à l’abonné ne décolle pas.
La faute à qui ? à quoi ?
Sans doute au cadre règlementaire franco-français qui veut tout réguler pour mieux diviser : un peu en avant, un autre en arrière.
Au final, malgré la soi-disante bonne volonté de l’ARCEP, le fameux top départ du déploiement de la fibre optique pour tous n’a jamais été réellement donné.
Les collectivités, elles, restent optimistes au point pour certaines, de céder à la tentation de passer au très haut-débit avant même d’avoir résorber les zones blanches et grises sur leur territoire. Mais attention aux mauvais choix stratégique : une fracture numérique peut en cacher une autre, plus grande encore.
Autre défi de taille : celui que doivent relever les opérateurs en capacité d’investir.
Après s’être enfin entendu sur les modalités de déploiement et/ou de co-investissement, ceux-ci doivent ouvrir les routes et trottoirs pour déployer leurs câbles et parfois même, louer contre leur gré des fourreaux à l’opérateur monopolistique.
Or, tout citoyen sait à quel point la bureaucratie française (et le mauvais esprit qui peut régner entre certaines institutions, administrations ou opérateurs) peut parfois retarder l’avancement d’un dossier de plusieurs semaines, ou mois.
Parlons au passage des syndics souvent composés de seniors qui ont, au mieux, un accès DSL “et ne veulent rien d’autre” sans même connaitre les bienfaits technologiques de la fibre. Du coup, pour avoir la fibre dans son immeuble, cela relève parfois du casse-tête, qui plus est lorsque l’on vous dit que “le câble est déjà disponible“.
Ce déploiement dans les zones urbaines est un challenge permanent pour les sous-traitants qui doivent trouver et former des techniciens spécialisés au risque de rencontrer de nombreuses difficultés pour raccorder de nouveaux clients. D’ailleurs, les cas de clients mécontents se sont multipliés au fil des ans ce qui n’encourage pas vraiment les syndics à donner leur feu vert au “fibrage” d’immeuble.
N’oublions pas un autre élément notable : Les jeunes couples, eux, préfèrent les territoires ruraux à l’extérieur des zones urbaines.
Les raisons sont simples : le foncier moins cher, plus d’espace pour les enfants… bref, des zones où l’ADSL est actuellement - et restera durant quelques décennies - la technologie de prédilection pour l’accès au web. D’où la nécessité d’engager la montée en débit.
Du coup, ce n’est pas très étonnant que France Télécom bosse dans le plus grand secret avec Alcatel-Lucent sur le VDSL 2 pour équiper ces zones rurales. OVH est allé encore plus loin en résumant le choix de l’ADSL à une erreur stratégique qui nous pousse aujourd’hui à fibrer sans étape intermédiaire avec une problématique simple : les coûts, impossibles à tenir et qui de fait, vont laisser pour compte un certain nombre de foyers.
Résumé en une phrase, le déploiement de la fibre optique jusqu’à l’abonné (FTTH) est pour l’instant un joyeux bordel que personne ne contrôle vraiment.
Le marketing ne suit pas, les déboires techniques nombreux, les collectivités réfléchissent au montage de réseaux “open neutral” qui s’apparentent au final à du bitstream sur lequel les opérateurs n’ont pas franchement envie de venir fournir leurs services… Dans un tel contexte, qui oserait croire que la promesse de Sarkozy (la France sera fibrée intégralement en 2025) pourrait être tenue ?
Les 2 milliards du grand emprunt ne seront pas suffisants pour fibrer tout le monde puisqu’il en faudrait au moins 30 pour couvrir 80% du pays.
Quand la Chine s’éveillera France se fibrera, son équipe de football sera à nouveau championne du monde. A moins d’un miracle, c’est pas demain la veille…

mardi 22 juin 2010

Humeurs : la fibre optique fait son trou petit à petit !

l y a un décalage très fort entre le nombre de foyers raccordés à la fibre optique (800 000) et le nombre de ceux qui se sont abonnés (80 000) », s'est ému le régulateur Jean-Ludovic Silicani. Toutefois, le retard à l'allumage des abonnements FTTH (Fiber to the Home) ne devrait pas freiner l'effort encore nécessaire pour équiper notre pays en fibre optique. Une dynamique nouvelle s'enclenche depuis quelques semaines.
Dans les zones urbaines très denses (148 villes), les investissements des opérateurs ont (re)démarré avec la publication, en février 2010, par les opérateurs (Orange, Free, SFR, ­Numericable) de leurs offres d'accès à leurs réseaux optiques. France Télécom, qui détient aussi les clés du déblocage du FTTH dans notre pays, investira 3 milliards d'euros dans le fibrage de 45 villes, d'ici à 2012. Il a aussi baissé son forfait La Fibre à 34,90 euros par mois. Histoire de contrer Free, qui compte aligner le prix de son offre FTTH sur son forfait ADSL, à 29,99 euros­ par mois. N'oublions pas non plus que, depuis le 1er janvier 2010, les immeubles neufs de plus de 25 logements doivent être raccordés en fibre optique, obligation qui sera étendue à tous les immeubles neufs en 2011.
Enfin, le seul chantier qui reste au long cours, le plus frustrant aussi, concerne le déploiement de la fibre sur les zones moins denses où vivent 80 % de la population. Les collectivités locales joueront un rôle majeur (celui que la loi Pintat de décembre 2009 leur confie) dans l'aménagement numérique de leur territoire. Elles auront le choix entre laisser faire le marché ou se comporter de manière interventionniste.
Ne négligeons pas le dynamisme des opérateurs alternatifs locaux. Dans certaines ­localités rurales, existent déjà des offres FTTH commerciales adossées à des réseaux de fibre optique déployés dans le cadre de DSP (délégation de ­service public) ou proposées par des acteurs locaux, comme les régies d'énergies. L'avenir de la fibre est aussi « dans le pré » !

http://pro.01net.com/editorial/518358/humeurs-la-fibre-optique-fait-son-trou-petit-a-petit/

mercredi 16 juin 2010

Fibre : la Savoie engage un plan pour équiper les foyers d’ici 2020

Le département de la Savoie veut déployer un réseau de fibre optique jusqu'à l'abonné d'ici 2020. A la clé, un investissement de 215 millions d'euros.

Le conseil général de Savoie, présidé par l’ancien ministre Hervé Gaymard (UMP), a dévoilé le 14 juin un plan pour raccorder tous les foyers du département en [1] fibre optique d’ici 2020.

Le coût du projet est de 215 millions d’euros et nécessitera des aides de la région, l’Europe mais aussi, l’État, qui a d’ailleurs précisé[2] les orientations du programme national très haut débit avec des pistes de financement au-delà des très grandes villes.

Le futur réseau savoyard est présenté comme un projet “pilote” dont les grandes lignes seront détaillées début juillet lors de la venue dans le département de Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’État chargée de la Prospective et du Développement de l’économie numérique.

2000 kilomètres de fibre

En présentant le dossier à la presse le 12 juin dernier, le président du conseil général de Savoie a fait mouche.

“Nous serons le département le mieux desservi de France par la fibre optique” , rapporte le quotidien régional [3] Le Dauphiné.

De quoi rendre jaloux le conseil général des Hauts-de-Seine ? En tout cas, son projet THD Seine rencontre de [4] sérieux problèmes administratifs.

Au total, d’ici dix ans, un réseau de 2000 kilomètres de fibre optique couvrira le département.

Mais en attendant, la Savoie devrait permettre à tous les foyers de bénéficier à une connexion [5] ADSL d’ici la fin de l’année. C’est déjà ça.
Avicca : “Le très haut débit, c’est parti mais…”
Dans un nouveau [6] communiqué en date du 15 juin, l’Avicca rappelle que “la mobilisation des collectivités sur le très haut débit ne faiblit pas, avec déjà 29 projets correspondant à 1 650 000 prises en fibre optique”. Tout en adressant aussitôt un bémol : les bases posées par l’ARCEP devraient être revues revues pour permettre aux opérateurs privés d’investir sans remettre en cause la volonté des collectivités soucieuses d’une équité d’accès entre les zones urbaines et rurales. L’association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l’[7] audiovisuel prône notamment “une autre forme de mutualisation est possible, à travers un réseau neutre, ouvert à tous les opérateurs de manière équitable et transparente, portée par des investisseurs majoritairement publics, axés sur le long terme, et avec un objectif de couverture des territoires.” Une piqûre de rappel alors que le Premier ministre François Fillon vient de présenter [2] les grandes orientations du programme national du très haut débit.

source
http://www.itespresso.fr/fibre-la-savoie-engage-un-plan-pour-equiper-les-foyers-dici-2020-35550.html

jeudi 3 juin 2010

Que pourrait faire Interoute pour la coopérative de télécoms de Villiers le Mahieu ? by Jean Michel Billaut

Extrait du blog de Jean Michel BILLAUT ..dans son post du 27 mai...

Car nos braves opérateurs n'ont rien à faire des campagnes : pas rentables... Donc, si localement les campagnards arrivent à se regrouper pour mettre en oeuvre des coopératives de télécommunications (je ne suis pas grand juriste, mais je pense que c'est tout à fait légal)... Et que si vos conseillers génèraux ont mis en place un backbone public, alors c'est jouable... Et les campagnes pourraient bénéficier du TRES haut débit avant les villes... Avec Interoute ?


Que pourrait faire Interoute pour la coopérative de télécoms de Villiers le Mahieu ? from Jean Michel Billaut on Vimeo.

http://billaut.typepad.com/jm/2010/05/connaissezvous-philippe-moity-from-aubervilliers-.html

mercredi 2 juin 2010

Fibre Optique :une augmentation de 40 000 abonnements sur le trimestre.

Au premier trimestre, la France a franchi le cap des 20 millions d'abonnés à l'Internet haut et très haut débit, a indiqué, mardi 1er juin, l'Autorité de régulation des télécoms, l'Arcep. En un an, 1,69 million de clients supplémentaires – dont 370 000 au premier trimestre – ont été enregistrés, soit une hausse de 9 %, pour atteindre un total de 20,05 millions d'abonnés fin mars. La quasi-totalité des abonnés bénéficient du haut débit (19,72 millions de foyers), très majoritairement (95 %) via l'ADSL, le solde représentant essentiellement les clients du câble.

330 000 foyers sont par ailleurs abonnés au très haut débit (supérieur à 50 Mbits/s), via la fibre optique, ce qui représente une augmentation de 40 000 abonnements sur le trimestre. Pour 75 000 d'entre eux, la fibre arrive directement à leur domicile, tandis que pour les 255 000 autres, abonnés au câblo-opérateur Numericable, elle s'arrête en pied d'immeuble avec une terminaison en câble coaxial.

MUTUALISATION DES RÉSEAUX LIMITÉE
Selon l'Arcep, une quarantaine d'agglomérations sont concernées par des déploiements en fibre, et plus de 4,5 millions de foyers se situent à proximité d'un tel réseau. Tous opérateurs confondus, 41 000 immeubles sont actuellement raccordés, soit environ 860 000 foyers éligibles (+ 8,6 % sur le trimestre).
Le déploiement de la fibre, en panne durant plusieurs mois – les opérateurs s'opposant sur la manière d'implanter le réseau –, a repris depuis que l'Arcep a défini un cadre pour les zones denses.
La mutualisation des réseaux, qui reste très limitée, a progressé : 500 immeubles (contre une centaine fin décembre) sont désormais raccordés par au moins deux opérateurs, soit 40 000 foyers éligibles, contre 10 000 il y a trois mois.
LEMONDE.FR avec AFP | 02.06.10 |
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-651865,50-1366485,0.html

En vrac dans les autres sites

Le nombre d'internautes ayant renoncé à l'abonnement téléphonique à France Télécom et opté pour le dégroupage total atteint désormais 6,83 millions, contre 6,41 millions fin décembre.

Les opérateurs alternatifs, qui ont le droit d'utiliser les fourreaux de France Télécom, y avaient déployé 910 kilomètres fin mars, contre 560 fin décembre.

La fibre optique jusqu'à l'abonné est au point mort

Les chiffres de l'ARCEP confirment l'impression générale : le marché du très haut-débit est largement tiré par Numericable tandis que le FTTH ne progresse presque pas.

FTTH Orange Grâce à son observatoire trimestriel, l'ARCEP photographie le paysage Internet français tous les 3 mois. Si la tendance du secteur de l'ADSL est désormais bien connue - le marché est mature et stable - celle du tout nouveau marché du très haut-débit soulève davantage d'interrogations.

Au 31 mars 2010, l'ARCEP comptabilise 330 000 abonnés à la fibre optique, dont 255 000 sur le réseau Numericable et 75 000 raccordés jusqu'au domicile (FTTH). Par rapport au dernier trimestre de l'année 2009, le très haut-débit a donc séduit 42 000 nouveaux clients.

Parmi ces nouveaux abonnés qui ont désormais la chance de profiter de la TVHD et d'un débit jusqu'à 100Mbits, plus de 85% (soit 36 000) ont opté pour la fibre optique avec terminaison en câble coaxial (FTTLA) proposée par Numericable (ainsi que Dartybox THD et Auchan). Moins de 15% des nouveaux accès fibrés concernent la technologie FTTH.

Cela signifie donc que sur les 3 premiers mois de l'année, Orange, Free et SFR ont recruté seulement 6000 nouveaux abonnés FTTH, soit une moyenne de 55 clients par jour sur l'ensemble du territoire ! Ces résultats ne sont pas très encourageants d'autant plus que l'ARCEP observe déjà un autre phénomène inquiétant.

La progression trimestrielle du nombre de nouveaux abonnés FTTH (+2,5%) est largement moins rapide que l'évolution du nombre de logements éligibles (+8,6%). Sur les 860 000 propriétaire ou locataire d'un appartement raccordé à la fibre optique, moins de 10% seraient actuellement effectivement abonné à une offre 100Mbits. C'est à se demander si Orange, Free et SFR souhaitent véritablement vendre des abonnements FTTH. A moins que de nombreux internautes craignent d'éventuelles complications lors du passage à la fibre ou qu'ils ne voient pas à quoi pourrait leur servir un débit aussi important.

La situation est pour le moins paradoxale. Après des années de tergiversations, la France dispose pourtant aujourd'hui d'un cadre règlementaire précis et appliqué. Ainsi, la part des logements éligibles aux offres de mutualisation a bondi de 10 000 à 40 000, soit une hausse de 300% en un seul trimestre.

Pour véritablement amorcer le marché du FTTH en France, l'une des solutions pourrait venir d'Orange. En plus de la poursuite des travaux en île-de-France, et à Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Metz, Nantes, Nice et Toulouse, l'opérateur a annoncé un investissement massif pour fibrer partiellement Brest, Dijon, Le Havre, Montpellier, Pau, Reims, Rennes, Strasbourg, Toulon et Valenciennes d'ici la fin de l'année. En mulitpliant les déploiements et en profitant des leviers de la Coupe du Monde et des premiers pas de la TV 3D, les opérateurs parviendront-ils à inciter les internautes de passer au très haut-débit ? On peut se rassurer en disant que cela ne pourra pas être pire...
Publié par François le mercredi 2 juin 2010 à 11h49

http://www.ariase.com/fr/news/chiffres-arcep-adsl-ftth-t1-2010-article-2363.html

lundi 31 mai 2010

Pour une migration vers la fibre optique similaire à celle de la TNT en Italie

L'autorité italienne de régulation des communications veut faire migrer les internautes vers la fibre optique. Ce n'est pas gagné en ces périodes d'austérité. Elle propose que le processus se fasse par la méthode du switch off comme pour la TNT.

L'Agcom (Autorité de régulation de la communication) est prête à intervenir pour la mise en oeuvre du très haut débit à condition toutefois, que les opérateurs trouvent un terrain d'entente pour créer les conditions favorables à un programme commun. Une déclaration pompeuse prononcée en début de semaine par le grand patron de l'autorité de régulation des télécommunications italiennes. Durant un point de presse sur le développement de la fibre optique de l'autre côté des Alpes, Corrado Calabro a présenté les résultats d'une étude effectuée par l'Agcom en collaboration avec trois universités transalpines.

Une étude qui, selon le patron de l'autorité de régulation, souligne le fait que la tendance actuelle est de passer au switch off-, une méthode utilisée au niveau de la télévision avec le passage de l'analogique au numérique. Cette opération, qui réduit les coûts d'exploitation dans la mesure où le vieux système basé sur un réseau en cuivre est aujourd'hui obsolète, pousserait les utilisateurs à se tourner progressivement vers la fibre optique.

Selon les calculs de l'Agcom, la moitié de la population italienne pourrait être rapidement fibrée, moyennant un investissement supérieur à 13 milliards d'euros. Un chiffre important, d'autant que le gouvernement Berlusconi, qui veut éviter que l'Italie soit contaminée par la crise grecque, vient de mettre en place une cure d'austérité totale.

Du coup, les appels du pied de Corrado Calabro risquent de rester lettre morte. A moins, que l'ensemble des opérateurs trouvent un terrain d'entente qui leur permettrait de signer quelques chèques et de trouver des partenaires privés, l'Etat n'étant pas dans l'immédiat en mesure d'intervenir.

Pour l'heure, l'Agcom se contente d'effectuer des simulations pour inciter les grands opérateurs italiens à mettre le pied sur l'accélérateur. Des simulations qui prévoient entre autre, la mise en place d'une infrastructure de type FTTH (technologie optique jusqu'à l'abonné en point à point). Dans ce cas de figure, ...

...chaque utilisateur aurait sa propre fibre. Avec un réseau de couverture touchant au départ 50 % de la population et 100 % de la clientèle business, l'étude prend en compte les coûts des abonnements.

Deux solutions ont été envisagées. Avec 20 % de l'Italie fibrée, le prix de l'abonnement serait de 17,49 € par mois pour les utilisateurs. Un coût qui chute à 13,18 € dans la mesure où la couverture couvrirait 50 % du réseau potentiel. En ce qui concerne en revanche, l'Arpu, l'Agcom estime que la couverture de la moitié du pays, implique une valeur de 29,77 € par mois.

Quant à l'impact du très haut débit sur le développement économique de la péninsule, les avantages sont évidents selon le grand patron de l'Agcom comme du côté de la confédération des industriels qui suivent attentivement le débat. Notre étude démontre que les retombées sur le PIB de la mise en oeuvre du très haut débit sont équivalentes à 17,4 milliards d'euros sur 10 ans avec notamment un impact réel sur l'emploi grâce à la création de quelques 300 000 postes" affirme Corrado Calabro. Il ajoute aussi que les effets indirects sur l'économie italienne en général, sont estimés entre 50 et 420 milliards d'euros. La fourchette est plutôt large.

Reste toutefois deux sacs de noeuds plutôt épais. D'abord, la participation indispensable de Telecom Italia, propriétaire du réseau en cuivre, qui traîne les pieds pour des raisons purement économiques. Puis, tout devrait passer par l'Agcom qui deviendrait en somme une sorte de contrôleur permanent. Ce que les opérateurs pourraient difficilement accepter. En somme, la messe n'est pas encore dite.

Source http://www.reseaux-telecoms.net/actualites/lire-pour-une-migration-vers-la-fibre-optique-similaire-a-celle-de-la-tnt-en-italie-22066-page-1.html

VANVES MAL MOBILISEE FACE A LA REVOLUTION NUMERIQUE SE PREPARE A DES DELILLUSIONS

Elus, syndics, bailleurs sociaux sont focalisés à Vanves et ailleurs en Ile de France sur la fibre optique et la THD (Très Haut Débit) qui devrait révolutionner les choses au;niveau d’Internet surtout. Mais voilà, cette avancée, non négligeable en occulte une autre : le passage de la TNT analogique à la TV Numérique, semblable au passage du N&B à la couleur voilà plus de 50 ans. Personne n’en parle parce que les ignorants pensent que la TV passera par la fibre optique et qu’il n’y aura bientôt plus besoin d’antennes et de paraboles. Ce qui est faux, comme beaucoup de vanvéens vont d’ailleurs découvrir en allant dans leur maison de vacances en Bretagne, Pays de Loire, Basse Normandie cet été. L’un d’entre eux, justement, breton, Cédric Davy,essaie à travers un livre qui paraîtra début Juillet, de faire faire comprendre les choses. Bien comprendre et installer la télévision numérique terrestre que Vanves Au Quotidien a rencontré

Pour participer à cette aventure du passage de la France au tout numérique. Ce n’est pas rien de penser que la France est en train de passer de 6 chaînes TV gratuites au niveau national à 19 et même 24 le 30 novembre 2011. Et en plus, ces chaînes de télévision sont diffusées en qualité numérique pour l’image et le son. D’autre part, c’est un domaine d’activité dans lequel je m’investis depuis 1984 sous une forme ou sous une autre.

Et enfin, c’est mon troisième livre, les 2 premiers portaient sur les antennes collectives de télévision, ils ont été écrits à la fin des années 90 et ont intéressé plusieurs milliers d’architectes, syndics de copropriétés et sociétés d’HLM. Alors ce livre dont le titre est "Pour comprendre et installer la télévision numérique terrestre" est un moyen d'aider au bon déroulement de cette révolution technologique.

VAQ - Est-ce que les vanvéens comme les franciliens ont bien compris l’enjeu de ce qui va se passer le 8 Mars 2011 ?

Non, c’est clair. En prenant l’exemple de Vanves, ce n’est pas faute d’avoir attiré l’attention du Maire sur le sujet que cela soit sous une forme amicale il y a près d’un an, ou sous une forme commerciale puisque je suis à l’heure actuelle Consultant en Nouvelles Technologies. Tout ce qui m’intéresse à Vanves, c’est que ce passage soit bien géré. Et rien ne se fait de concluant. Alors l'énervement des vanvéens à propos de leur TV va se faire sentir pendant les élections cantonales de 2011, tant pis pour les candidats, je ne suis pas concerné.

VAQ - Peut on dire que c’est une révolution comparable au passage du N&B à la couleur pour la TV. Pourquoi?

Oui, vous avez raison. C’est fort de passer de 6 chaînes à 19. Et ce qui est encore plus fort, c’est que la qualité d’image et du son est aussi au rendez-vous.;La TV de prend fin, la TV du futur prend le relais avec des programmes gratuits, des chaînes payantes, des chaînes régionales et même des chaînes en haute définition en diffusion gratuite en mode hertzien. La TV HD c'est gratuit grâce à une antenne "râteau" et payant sur le câble, par satellite ou par ADSL classique ou fibre optique.

VAQ - N’avez-vous pas l’impression de prêcher dans le désert en région parisienne

Complètement. J’ai déjà rencontré une vingtaine d’équipes municipales, elles nous écoutent, mais elles ne nous comprennent pas pour la majorité. D’autres par contre sont plus prévoyantes.

VAQ - C’est quoi en fait le problème du passage au tout numérique

C’est une succession de risques à prendre en compte, le principal étant qu’un téléspectateur se retrouve avec l’écran noir. Plus de TV.

Et le dossier du passage au tout numérique pour les mairies est large : Est-ce que tout le patrimoine HLM a envisagé les travaux pour la réception de la TNT ? Et les copropriétés Les Hôtels ? Les maisons de retraite
Est-ce que tous les franciliens sont informés que leur équipement peut-être pris en charge par l'Etat pour les plus pauvres et les handicapés
- Est-ce que tous les abonnés au service antenne de Numéricable qui reçoivent 8 chaînes en mode analogique savent qu'ils ne sont pas concernés par le passage au tout numérique

Est-ce que tous les franciliens savent que le 7 mars au soir, ils devront rechercher les chaînes de la TNT sur leurs adaptateurs TNT puisque l'arrêt des canaux analogiques va entrainer le glissement des chaînes numériques sur certains de ceux-ci ? Etc

Et encore d'autres problèmes existent, car iln'est pas neutre de faire passer à la TNT 100% de la population francilienne tout le monde ne parle que de fibre optique Dans les Hauts-de-Seine, c’est certain. Alors que le projet THD, le raccordement de tous les foyers altoséquanais au très haut débit, n’est qu’un moyen technique de recevoir Internet, la TV et le téléphone. C’est quoi la fibre optique, c’est une 4 voies qui permet le passage de plus de voitures que sur une simple rue. Très bien et alors C’est votre ADSL x 20 au niveau des capacités, et alorsTout cela pour dire que c’est un tuyau parmi d’autres pour cevoir la télévision, il y a aussi les antennes hertziennes, les réseaux câblés et le satellite.

Alors la fibre optique est un moyen comme un autre....et plus coûteux que la réception TV hertzienne. N'oubliez surtout pas que - de 40% des abonnés Triple Play (Téléphone, Internet et Télévision) s'en servent pour recevoir la télévision

VAQ - Est-ce que seule la fibre optique va leur permettre de recevoir la TNT et d’éviter l’écran noir ce jour

100% des foyers altosequanais, vanvéens et franciliens ne sont pas raccordés à une offre très haut débit d’un FAI proposant ce type de contrat. Aujourd’hui, majoritairement, c’est l’antenne hertzienne dans sa version individuelle et/ou collective qui tient le flambeau. Le très haut débit par fibre optique va mettre du temps à convaincre les consommateurs et cela dépendra des FAI et de leur savoir faire commercial.  Comme à Vanves et dans beaucoup d'autres villes des Hauts-de-Seine, l'antenne hertzienne en collectif ou en individuelle est le moyen majoritairement disponible pour recevoir la TNT, télévision numérique terrestre.

VAQ Est-ce qu’il n’y aura  plus besoin d’antennes hertziennes

Les 4 tuyaux vont continuer à exister pendant de très nombreuses années. Et je vais même inquiéter les élus altoséquanais, le choix de la fibre optique n'est pas forcément le bon, 2012/ 2013 va voir l'émergence du très haut débit par faisceau hertzien. Je vais même vous dire ce que je pense de la fibre optique et de l'action des opérateurs télécom, cela ressemble à l'échec du plan câble dans les années 80

VAQ - Finalement, pourquoi faut il lire ce livre,avant le 8 Mars 2011

Pour s’informer et ne rien manquer des étapes à respecter pour le passage au tout numérique

Source : http://vanvesauquotidien.hautetfort.com/archive/2010/05/31/vanves-mal-mobilisee-face-a-la-revolution-numerique-se-prepa.html

Fibre optique : les premiers effets de la loi Pintat

L'ARCEP publie la liste des premières collectivités qui se conforment à la récente loi Pintat dont l'objectif est de mieux coordonner l'aménagement numérique des territoires.


Conformément à la législation désormais en vigueur, le Gendarme des Télécoms (ARCEP) a rendu public la liste des collectivités qui ont déclaré un projet de schéma directeur territorial d'aménagement numérique (SDTAN) au 27 mai 2010.

Parmi les 15 organismes cités par l'ARCEP, on retrouve :

- 12 conseils généraux (Oise, Manche, Loiret, Haute-Marne, Vienne, Mayenne, Lozère, Val-de-Marne, Yonne, Côte d'Or, Eure-et-Loire)
- 3 syndicats d'électricité (Lot, Aveyron, Dordogne)
- 1 conseil régional (Midi Pyrénées)

Présentée en juillet 2009 au Sénat avant d'être votée par les députés en décembre 2009, la loi Pintat vise à faciliter le déploiement du très haut-débit grâce à une meilleure connaissance des réseaux ainsi que des projets locaux de couverture d'une part, et grâce à la mise en place de financements dédiés (fonds d'aménagement numérique des territoires) d'autre part.

La loi Pintat va-t-elle accélérer le déploiement et la généralisation de la fibre optique en France ? Dans un premier temps non. Mais la publication des premiers schémas directeurs montre que les collectivités - et en premier lieu les départements - jouent le jeu de la cohérence et du partage d'information. Les CG ont par ailleurs conscience que l'élaboration et la publication de ces SDTAN sont une condition sine qua non pour recevoir des subventions.

Il est intéressant de noter l'hétérogénéité des profils des collectivités qui ont déclaré un projet de schéma directeur à l'ARCEP. Certains CG - comme la Manche (Manche Numérique) ou le Loiret (Medialys) - ont été des précurseurs de la couverture haut-débit et du dégroupage intensif. D'autres comme l'Oise et la Mayenne sont en en train de déployer des NRA-ZO. Enfin, certains CG (La Lozère et la Haute Marne) réfléchissent déjà à la fibre optique alors qu'ils viennent de s'engager tout juste dans des plans de résorption des zones blanches.

L'importance stratégique des syndicats d'énergie est une fois de plus soulignée. Le déploiement du très haut débit est plus rapide et moins coûteux quand il profite de la capillarité des réseaux électriques (aériens ou enterrés). Par conséquent, à budget égal, il devient alors possible de tirer nettement plus de fibre et de raccorder des zones moins denses (et moins prioritaires). Néanmoins, si les projets avancent sur le papier pour l'instant, la couverture effective en très haut débit reste pour le moins anecdotique. Espérons que les premiers financements issus en partie du volet numérique du Grand Emprunt National (2,5 milliards) débloquent la situation au plus vite.

Publié par François le lundi 31 mai 2010 à 14h24
http://www.ariase.com/fr/news/loi-pintat-fibre-optique-schema-amenagement-numerique-article-2359.html

Fibre optique : le projet THD 92 a-t-il du plomb dans l’aile ?

A la suite d'une plainte de l'opérateur Colt, le rapporteur public du tribunal administratif de Versailles a requis l'annulation de la DSP dédiée au projet très haut débit dans les Hauts-de-Seine.
Articles par Philippe Guerrier le 31 mai 2010 à 17:53
Le projet THD 92 dédié au déploiement de la fibre optique sous la houlette du conseil général des Hauts-de-Seine va-t-il s’écrouler ?
Le 28 mai, le rapporteur public du tribunal administratif de Versailles (Yvelines) a rendu ses conclusions d’enquête, à la suite du recours déposé début 2008 contre le projet du THD92 (légalité de cette DSP remise en cause par rapport à la loi française).
Il a requis l’annulation de la délégation de service public (DSP) accordée pour le déploiement du réseau optique et qui réunit Numericable, LD Collectivités (SFR) et Eiffage sous forme d’un consortium (baptisé Sequalum).
Cinq recours ont été déposés devant le tribunal administratif par diverses parties : Colt, un groupement d’élus de gauche au niveau départemental, le SIPPEREC (syndicat intercommunal de la proche couronne de Paris pour le développement des services publics, dont les infrastructures télécoms), et le groupe Iliad-Free.
Parmi les recours, le talon d’Achille du projet THD 92 porte sur le montant des indemnités jugé excessif (70 millions d’euros) si l’Etat serait amené à reprendre les actifs du projet THD 92.
Le juge pourrait suivre les conclusions du rapporteur public sur ce point. Une décision est attendu d’ici 15 jours.
THD 92 : un projet déjà bien avancé
L’annulation de la DSP porterait un coup sévère voire mortel au projet très haut débit des Hauts-de-Seine qui avait débuté en 2005 quand Nicolas Sarkozy occupait le poste de président du conseil général.
Cette action en justice en France est doublée d’une procédure européenne pour concurrence déloyale. Certes,  la Commission européenne a donné son aval à la réalisation du projet THD 92. Certes, Colt a perdu en première instance.
Mais le fournisseur de solutions télécoms à destination des entreprises maintient la pression. Un recours est toujours en suspens devant le Tribunal de l’Union européenne. Et d’autres opérateurs pourraient prendre le relais…
Au niveau des Hauts-de-Seine, cette saga judiciaire tombe mal car le projet THD 92, censé développer l’attractivité numérique du territoire, est passé en mode opérationnel.
Fin mars, la première colonne optique du réseau THD Seine a été mise en service à Bois-Colombes.
L’ouverture commerciale du réseau est prévue pour l’été 2010. L’intégralité du département des Hauts-de-Seine sera équipée en fibre optique en six ans (entreprises, services publics dont les établissements scolaires, particuliers).

Source http://www.itespresso.fr/fibre-optique-le-projet-thd-92-a-t-il-du-plomb-dans-laile-35300.html

jeudi 27 mai 2010

Valence. La fibre optique expliquée aux élus numérique

Le maire de Golfech Alexis Calafat, vice président de la communauté de communes des Deux-Rives et responsable de la commission économie, avait réuni à la maison de l'Emploi de Valence-d'Agen entrepreneurs et élus pour leur expliquer le fonctionnement du réseau de la fibre optique.

Un réseau performant développé par la communauté de communes des Deux Rives et qui devrait être prêt prochainement. Les travaux seront terminés à la fin de l'été.

Il était important à ses yeux de réunir les décideurs locaux afin de les consulter sur son mode de gestion. Au passage, il rappelait la volonté forte des élus de créer sa propre boucle locale à l'heure du tout numérique.

Le but : desservir les zones rurales et leur permettre le même accès aux nouvelles technologies de l'internet sous haut débit que des habitants de zone urbaine. Mais aussi, favoriser aussi cet accès aux zones d'activité économique.

L'objectif de cette réunion était d'une part pour les entreprises de connaître les avantages de la fibre optique et du très haut débit pour leur commerce.

D'autre part, les élus pouvaient réfléchir aux aménagements à prévoir pour un bon fonctionnement du réseau. Notamment des travaux de génie civil pour tirer des gaines dans les communes.
Aménagement numérique

De la même façon, un opérateur était invité pour présenter son fonctionnement.

E-téra, entreprise tarnaise, représenté par Marc Gauché son directeur, a détaillé le fonctionnement de l'entreprise et ses services aux personnes présentes.

L'opérateur exerce des missions de déploiement d'infrastructures télécoms et de réseau fibre optique, supervise les réseaux et propose des services de télécommunications. Et c'est bien cette dernière partie qui intéressait les protagonistes.

Enfin, le fournisseur d'accès s'est prêté au jeu des questions réponses pour apporter des précisions aux élus et aux entreprises locales.

La depêche du midi - Publié le 27/05/2010 10:21 | A-S.F
http://www.ladepeche.fr/article/2010/05/27/843439-Valence-La-fibre-optique-expliquee-aux-elus.html

mercredi 26 mai 2010

La nouvelle politique d’aménagement numérique du territoire pour la prochaine décennie

Dans le cadre d’un Comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT) présidé par le Premier ministre le 11 mai 2010, Michel Mercier, ministre de l’espace rural et de l’aménagement du territoire, a annoncé un plan d’ensemble sur l’aménagement numérique du territoire. Il s’agit, d’une part, d’améliorer la couverture des territoires ruraux en téléphonie mobile et en haut débit mais aussi de prévoir le déploiement du très haut débit sur l’ensemble du territoire à partir de 2010.

Ce plan pour l’aménagement numérique du territoire illustre la priorité donnée par Michel Mercier à la lutte contre la fracture numérique et vise à permettre à tous les Français et à tous les territoires de relever le défi de l’innovation, de la croissance et de l’emploi durables.

Michel Mercier considère que l’accès aux services numériques est une nécessité vitale pour les particuliers (réseaux sociaux, télétravail, e-education, e-formation, etc.) comme pour les entreprises (intelligence économique, système d’information étendu, relation client..).

Michel Mercier propose une stratégie d’anticipation et le déploiement du très haut débit simultanément sur tous les territoires, urbains et ruraux, principalement en fibre optique.

Les mesures prises témoignent d’une nouvelle approche de l’aménagement numérique du territoire et visent à préparer le futur tout en améliorant rapidement la situation actuelle.

Améliorer la couverture des territoires ruraux en téléphonie mobile et en haut débit

Les usages du numérique s’amplifient dans tous les domaines, au travail, dans les secteurs de l’éducation, de la santé, du commerce ou tout simplement dans la sphère privée et la vie sociale. La couverture numérique haut débit et téléphonie mobile a progressé de manière spectaculaire ces dernières années. Toutefois les réseaux, notamment mobiles, ne sont pas équitablement répartis sur le territoire. Les départements les plus ruraux concentrent en effet la plus grande partie des zones blanches et des zones grises. Ces mesures ont pour objectif d’assurer la transition vers le très haut débit en améliorant à court terme la couverture numérique des territoires ruraux.

Chiffres clés :

  • Couverture 2G : 99,8% de la population métropolitaine est couverte par au moins un opérateur, 97,7% du territoire et environ 98% de la population métropolitaine est couverte par les trois opérateurs (86% du territoire).
  • Couverture 3G : 87% de la population est couverte en 3G par au moins un opérateur (47% du territoire).
  • Zones grises 2G (couverture par un ou deux opérateurs) : selon l’ARCEP, elles représentent 2% de la population (12% du territoire) ; 0,5% de la population serait couverte par l’offre d’un seul opérateur ;
  • Estimation ARCEP de la population couverte par aucun opérateur (habitat isolé) : 0,18% de la population (environ 100.000 personnes)
Le CIADT a ainsi pris plusieurs décisions pour améliorer la situation.

Téléphonie mobile
  • Le « plan zones blanches téléphonie mobile » lancé en 2003 sera finalisé d’ici à la fin 2011 : couverture des centres bourgs de toutes les communes rurales dépourvues jusque là de tout service.
  • La DATAR devra identifier au plus tard à la mi-2010 les dernières communes dont la couverture est inexistante. Les préfets de région seront ensuite chargés, en liaison avec les collectivités locales, d’élaborer des solutions pour ces communes.
  • L’ARCEP formulera des propositions pour étendre la couverture mobile hors des centres bourgs dans des périmètres ciblés : zones artisanales, nouveaux lotissements, etc.
  • L’ARCEP établira avec les opérateurs une feuille de route pour couvrir d’ici à 2013 l’ensemble des zones grises avec au moins deux offres de services.
Haut débit

  • L’appel à projets « couverture haut débit des zones rurales » lancé en octobre 2009 et qui est doté de 30 millions d’euros de FEADER, bénéficiera de crédits complémentaires des programmes communautaires régionaux.

Déployer le très haut débit sur l’ensemble du territoire à partir de 2010

La résorption des zones blanches ADSL et la couverture de tous les Français par les différentes technologies très haut débit est une demande très forte de l’ensemble des acteurs des territoires ruraux. Les actions proposées s’inscrivent dans le cadre du programme national de déploiement du très haut débit annoncé par le Premier ministre le 18 janvier dernier s’appuyant notamment sur le programme d’investissement d’avenir.

La couverture numérique en très haut débit est l’un des projets les plus structurants pour l’aménagement du territoire. Il est essentiel d’assurer un déploiement équilibré du très haut débit dans l’ensemble des territoires, avec une implication financière de l’Etat là où le marché n’ira pas spontanément. Une partie des territoires ruraux pourra être couverte par des technologies sans fil, 4G et satellite, réduisant dans un premier temps l’investissement et le besoin de financements publics pour déployer des réseaux de fibre optique dans les zones les moins denses. Dans cette perspective, il conviendra de définir les critères d’attribution prioritaire des fréquences dédiées.

Chiffres clés :

  • La couverture en fibre optique de 100% des Français (particuliers et entreprises) représente un investissement évalué à 30 milliards d’euros par la DATAR.
  • Environ 50% de cet investissement est nécessaire pour les 20% de la population de « l’espace rural » (32 000 communes de moins de 2000 habitants), marché le moins rentable pour les opérateurs
  • La couverture en fibre optique de 80% des Français d’ici 10 ans, complétée du raccordement en fibre de 95% des centres bourgs et de la couverture totale en 4G, est évaluée à 18 milliards d’euros.
Grand emprunt et aménagement numérique du territoire

Dans le cadre du Grand emprunt, 2 milliards d’euros du fonds pour la société numérique (FSN) seront consacrés au déploiement des réseaux très haut débit hors des zones très denses définies par l’ARCEP.

Le fonds d’aménagement numérique du territoire (FANT), créé par la loi du 17 décembre 2009 relative à la lutte contre la fracture numérique, sera alimenté progressivement par le FSN pour permettre le développement accéléré des réseaux en fibre optique hors des zones très denses.


Mise en œuvre dans les territoires

Le programme national très haut débit sera engagé mi 2010 : un appel à projets pilotes sera lancé en associant collectivités locales et opérateurs.

Une « stratégie de cohérence régionale » sera élaborée d’ici à la fin 2010 par les préfets de région en liaison avec les collectivités territoriales. L’élaboration des schémas directeurs d’aménagement numérique sera favorisée par des financements du Fonds national d’aménagement et de développement du territoire (FNADT) en 2011 et en 2012, à hauteur de 1,5 millions d’euros par an.


Attribution du dividende numérique

Le dividende numérique est constitué de fréquences libérées par le passage à la télévision tout numérique (TNT). L’ARCEP intégrera des objectifs ambitieux d’aménagement du territoire dans la procédure d’attribution des fréquences issues du « dividende numérique ».

En savoir plus :
  • www.datar.gouv.fr/
  • Retour sur le volet rural du comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire du 11 mai (article de mai 2010)
  • le discours de Michel Mercier à l'occasion du colloque "Très haut débit" au Conseil économique, social et environnemental le 20 mai 2010
Source :http://secteurpublic.fr/public/article/la-nouvelle-politique-d%E2%80%99amenagement-numerique-du-territoire-pour-la-prochaine-decennie.html?id=34183&rub=15236&C5=

mardi 25 mai 2010

L'Arcep avance sur la mutualisation des réseaux fibre et ouvre une consultation publique. Le cadre réglementaire pour éviter un monopole de France Télécom sur le très haut débit devrait être connu en juillet.


Opérateurs, syndics de copropriétés, et internautes les attendaient avec impatience. L'Arcep a finalement rendu publiques plusieurs propositions pour que le déploiement de la fibre optique en France ne soit pas un nouveau far west. Pressée par les opérateurs alternatifs qui se plaignent avec de plus en plus d'insistance du rythme de déploiement soutenu d'Orange, l'Autorité avait été priée par le secrétaire d'Etat à l'Economie numérique de s'exprimer rapidement sur ce dossier. Objectif : éviter la formation d'un nouveau monopole sur le très haut débit et la paire de cuivre.


La première recommandation de l'Arcep concerne la question de la localisation du point de mutualisation entre opérateurs. France télécom le désirait au pied de l'immeuble. Mais les opérateurs alternatifs, craignant de devoir obtenir l'aval du syndic pour pouvoir l'atteindre, et donc perdre beaucoup de temps voire de se voir refuser toute intervention, réclamaient de localiser ce point de mutualisation dans les nœuds de raccordement optique (NRO).

La position de l'Arcep ne contente finalement personne. Ainsi, l'Autorité recommande une mutualisation en pied d'immeuble dans les zones denses en population, et une mutualisation dans les NRO dans les zones peu peuplées, à la fois pour des raisons économiques et de couverture du territoire. Cette recommandation faite, elle lance jusqu'au 27 juin une consultation qui précisera ces notions de zones denses et zones moins denses.

Par ailleurs, l'Arcep a publié un projet de convention type -soumis à consultation, afin de pacifier les relations entre les syndics de copropriété qui veulent garantir une pluralité de l'offre, et les opérateurs pressés de mettre les premiers les pieds dans leur cage d'escalier. Cette convention permet notamment de clarifier les engagements de mutualisation, faciliter le règlement des litiges en cas de dégradation, encadrer la durée des travaux... "En mettant en consultation publique une convention type, l'Autorité souhaite favoriser un climat de confiance entre opérateurs et acteurs de l'immobilier, pour permettre aux opérateurs de déployer la fibre dans les meilleurs délais", explique  l'Arcep.
Source 
http://www.laviedesreseaux.fr/Informez-vous/Actualite/L-Arcep-donne-des-regles-pour-la-fibre-optique
source: journaldunet.com

lundi 24 mai 2010

Faut-il investir dans la fibre optique ?

En attendant que l'ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) autorise les opérateurs à intervenir dans les zones grises à faible débit, Laurent Vitoux a plaidé pour l'installation de la fibre optique auprès des maires.

Pour le directeur régional de France Télécom, il semble que ce soit la solution. Sachant, une fois de plus, que chaque opérateur développe son propre réseau. Puisque, ici, on ne sert plus des lignes téléphoniques en cuivre.

Avec son débit avantageux de 100 mégabits par seconde, la fibre a déjà fait une entrée remarquée dans les grandes agglomérations comme Lille et Roubaix-Tourcoing. France Telecom investit de son côté deux milliards d'euros d'ici à 2015. « Dans le Nord - Pas-de-Calais, toute zone d'activité économique est située à moins de 500 mètres d'un passage de fibres optiques », assure Laurent Vitoux. Mais là aussi, « c'est l'ARCEP qui fixe les règles en privilégiant les agglomérations à population très dense à dense », dit-il. Rien n'est cependant perdu pour les secteurs moins denses comme les Weppes, apparemment, puisqu'aux yeux du directeur régional, « ces communes peuvent profiter des travaux de voiries ou d'assainissement pour s'équiper ». Et bien sûr Orange est ouvert à une collaboration...

Dans ce cadre, les collectivités locales deviennent propriétaires des réseaux qu'elles ont permis de mettre en place par le biais de syndicats intercommunaux ou de la communauté urbaine. Et ce sont les opérateurs internet qui versent une redevance aux dites collectivités... Alors faut-il investir dans la fibre pour être à coup sûr dans la course au très haut débit ?

C. M.
SOURCE lundi 24.05.2010, 05:06 - La Voix du Nord

mardi 18 mai 2010

La fibre optique tisse sa toile dans la capitale

Plus d’un million de foyers parisiens pourront avoir accès à l’Internet à très haut débit d’ici à la fin 2010.Aux copropriétés de s’organiser pour bénéficier de ce service


C’est une révolution technologique qui arrive à grande vitesse dans les salons parisiens. Les quatre opérateurs principaux (Numericable, Free, et Orange) tissent leur réseau de fibre optique à . L’intérêt? Surfer sur à très haut débit, c’est-à-dire bénéficier d’une vitesse de connexion de 100 mégas, cinq fois plus rapide que les offres actuelles dites ADSL ou haut débit.
Et ce, pour une trentaine d’euros, soit sensiblement le prix de l’ADSL. « Le très haut débit apporte un service incomparable par rapport à l’ADSL. Cela sert notamment pour la télévision en haute définition, la télévision en 3 D », souligne Alain Tuaron, directeur des grands projets chez Numericable. « Les téléchargements sont beaucoup plus rapides, explique Jérôme Yomtov, secrétaire général de Numericable. C’est un plus incontestable pour tous ceux qui font du télétravail et qui doivent télécharger de lourdes pièces jointes. » Mais aussi pour tous ceux qui téléchargent des films, légalement bien sûr.
Le réseau passe par les égouts

Ce service sera d’ici à un an à la porte de la plupart des immeubles parisiens. Sur l500000 foyers habitant Paris, Numericable apporte déjà son service à 600000 d’entre eux. L’opérateur prévoit d’atteindre le million de foyers « raccordables » d’ici à Noël. « C’est le double du nombre de foyers raccordables en Italie. Paris deviendra ainsi la capitale européenne de la fibre optique », note Jérôme Yomtov. Les trois autres opérateurs sont aussi en train de déployer leurs réseaux. « Ils utilisent les canalisations d’égouts pour passer la fibre optique. Du coup, ces deux dernières années, cela a été la course aux immeubles », explique Nicolas Chatin, directeur de l’information chez SFR. En effet, si la fibre optique arrive jusqu’à la porte des immeubles, encore faut-il qu’elle monte jusqu’à l’appartement des futurs utilisateurs. Et, à l’exception du réseau Numericable, cette installation nécessite des travaux dans les parties communes des immeubles. « Il faut que les copropriétaires choisissent l’opérateur qui va installer l’infrastructure… Ce sont des démarches qui prennent plusieurs mois », explique Maxime Lombardini, le directeur général d’Iliad, la maison mère de Free. « Avant d’installer la fibre optique dans un immeuble, il faut absolument avoir l’aval des copropriétaires et donc soumettre la réalisation de ces travaux à l’ordre du jour de l’assemblée générale de copropriétaires, précise Yves Parfait, directeur du projet fibre optique pour Orange. Dès que cette assemblée donne son accord, l’opérateur a six mois pour réaliser les travaux. Le coût de ces installations, qui est de plusieurs milliers d’euros, est entièrement supporté par l’opérateur. »
Ensuite, tous les habitants d’un immeuble raccordés sont libres de prendre un forfait auprès de l’opérateur de leur choix.
Pour savoir si votre immeuble peut être ou est déjà raccordé au réseau de fibre optique, il faut consulter les sites Internet des quatre opérateurs. Par ailleurs, un guide pratique pour l’installation de la fibre optique dans les immeubles est disponible sur le site Internet de l’Arcep, l’autorité de régulation des télécoms (Arcep.fr).

source http://www.leparisien.fr/paris-75/la-fibre-optique-tisse-sa-toile-dans-la-capitale-18-05-2010-925855.php

jeudi 13 mai 2010

Très Haut-Débit : des coopératives de télécoms à intérêt collectif pour pallier à l’inaction du public et du privé ?


D’accord on a bien compris que les opérateurs privés ne viendraient pas investir dans nos campagnes pour installer du THD, pas plus que l’état qui va seulement proposer 2 milliards d’euros (alors qu’il en faudrait plus de 30) pour accompagner les projets locaux de THD que les collectivités devront monter et financer (avec quel argent ? mystère…)

mercredi 12 mai 2010

En savoir plus sur la fibre optique en quelques Videos..

Quelques explications en Video avec un vieux complice Jean Michel BILLAUT dont je vous invite à consulter régulièrement son blog " remue meninge de l'économie numérique"

La Technique ..



Le Genie Civil



Le cable arrive.. ce que l'on offre au client



Les usages..



Le point de vue critique de Z-Net




Le déploiement et le role des collectivités locales.. expérience de Montpellier

Fibre Optique à Généve


Les Services Industriels de Genève (SIG) et Swisscom annonçaient en février un partenariat pour le raccordement de la majorité des ménages et des entreprises du canton en fibre optique d’ici fin 2014. Le premier quartier qui sera relié au réseau ultra-rapide de demain est celui des Avanchets. La cité des Avanchets, c’est 2245 ménages répartis dans 99 immeubles appartenant à une trentaine de propriétaires.
Si à peine quatre mois après l’annonce du partenariat entre les SIG et Swisscom la fibre débarque déjà aux Avanchets c’est parce que Swisscom a débuté ces travaux avant. « En 2008, nous étions en pleine réflexion pour équiper la Cité des Avanchets en VDSL pour permettre aux habitants d’accéder à des services tels que Swisscom TV. Au final, nous sommes arrivés à la conclusion qu’il était plus judicieux de passer directement à la fibre optique. », explique Christian Neuhaus, porte-parole de Swisscom.
Négociations avec les propriétaires
Aujourd’hui, la totalité des immeubles sont raccordés en FTTB (la fibre arrive dans le sous-sol de l’immeuble). L’arrivée de la fibre optique dans les appartements dépend de l’autorisation du propriétaire de l’immeuble; car même si le tirage de la fibre jusque dans les appartements est pris en charge par Swisscom et les SIG (toute la partie rouge sur l’illustration), le propriétaire doit donner son accord. C’est pour cette raison que ces derniers jours, certains habitants comme ceux domiciliés à la Rue Oscar-Bider ont reçu une lettre de la gérance immobilière Cogerim les informant que des offres sur la fibre optique seront disponibles dès le mois de juin. La disponibilité des offres pour les habitants des immeubles n’ayant pas encore reçu la lettre dépend de l’accord du propriétaire de l’immeuble.
Lancement officiel les 4 et 5 juin
Afin de permettre aux habitants de mieux se rendre compte des possibilités offertes par ce tout nouveau réseau de fibre optique, Swisscom, les SIG et les différents fournisseurs de services organisent des présentations et des démonstrations les 4 et 5 juin dans une halle de fêtes qui sera spécialement montée aux Avanchets. Les offres « fibre » de différents fournisseurs de services seront dévoilées à cette occasion.
A mesure que les travaux avanceront ces mêmes offres seront disponibles ailleurs à Genève.
source
© pascal martin 

Pyrénées : Le Conseil général lance un vaste plan de connection de toutes les zones d'activités à la fibre optique.

Source Sud Ouest


Les travaux de tranchée ont déjà débuté. Bientôt, on passera les câbles de fibre optique, qui devrait avantageusement remplacer le bon vieux cuivre dans la zone d'activité de Bruscos, à Serres-Castet. Du coup, les connections Internet des entreprises de toute la zone d'activité vont passer la surmultipliée.



Ces travaux annoncent la seconde phase de raccordement au très haut débit portée par le Conseil général. Voici plusieurs années, il avait lancé un vaste plan qui consistait à installer un réseau de fibre optique qui conduirait à tous les nœuds de raccordement de France Télécom, histoire d'augmenter les débits. Ce réseau, confié par délégation de service public à Iris 64, un « opérateur pour opérateurs », a coûté 70 millions d'euros. Cette fois, il s'agit de l'étendre aux zones d'activités.
Le département en compte 70, et le Conseil général a décidé d'investir 1,5 million d'euros pour cette première phase qui comprendra 13 zones d'activités (1). À Serres-Castet par exemple, certains chefs d'entreprises semblaient très demandeurs de ce très haut débit, qui sert à transférer facilement de gros fichiers ou assurer des visioconférences sans accros.

Un atout « nécessaire » voire vital selon Jean-Pierre Mimiague, le président de la Communauté de communes de Luy-de-Béarn, qui gère plusieurs zones d'activités sur lesquelles sont installées 550 entreprises. « Certains responsables d'entreprises se demandaient s'il ne valait pas mieux déménager sur l'agglo de Pau, qui est à deux pas, et déjà raccordée », explique l'élu.

Le déploiement sur le Luy-de-Béarn coûtera donc 518 000 euros, payés à parts égales par le Département, la Communauté de communes et l'opérateur privé Iris 64, désigné maître d'ouvrage.

L'effet d'entraînement

Du côté d'Iris 64, où on attend tout de même un retour sur investissement, on estime que l'abonnement au très haut débit ne devrait pas dépasser « l'offre actuellement proposée pour des ADSL pro », comme le précise Christian Choblet, directeur déploiement, qui sait que sur Serres-Castet et environ, 45 entreprises sont déjà intéressées immédiatement, et 90 le seront « à moyen terme ».
« L'opérateur d'opérateurs » qui gérera le réseau compte sur l'effet d'entraînement de la fibre optique dans une zone d'activité, mais aussi sur la concurrence acharnée à laquelle se livrent les providers d'accès pour voir les prix baisser.
(1) Après Luy-de-Béarn et ses zones Haut Ossau-Ayguelongue et Bruscos-Aéroport, viendront celles des plateformes chimiques de Mourenx et Pardies, la ZA Naude d'Orthez, le CEF de Mouguerre, Bassiladour à Bidart, Jalday-Joncaux pour le sud Pays Basque, et Abos/Tarsacq.

http://www.sudouest.fr/2010/05/12/la-fibre-optique-va-squatter-les-zones-d-activite-des-pyrenees-atlantiques-89445-4621.php



Création d'une coopérative de télécoms à Villiers le Mahieu dans les Yvelines ?


J'ai eu l'occasion de participer hier soir à une réunion de bureau du Conseil Municipal de Villiers le Mahieu, qui comme chacun sait, se trouve au fin fond des Yvelines à 50 kms de Paris, plein ouest. A côté de Thoiry, célèbre pour son parc animalier.
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J'avais naturellement demandé à Monsieur le Maire si je pouvais y participer. Car le bureau recevait Olivier Zablocki (que je ne connaissais pas quelques semaines avant). Olivier habite Frémainville dans le Val d'Oise - pas très loin de chez nous). Il avait déjà participé à 2 conseils municipaux de Villiers (je rappelle que tout un chacun peut assister à un Conseil, même s'il n'est pas un habitant de la commune). Et Olivier - qui avait été rejoint pour le 2ème Conseil par Jean Christophe Capelli (lui, je le connais bien, et qui habite Paris) avait expliqué aux éminents représentants du peuple, pourquoi et comment créer localement une coopérative de télécoms à intérêt collectif. (Olivier envisage de faire la même chose à Frémainville, et peut-être que Jean Christophe a quelques idées pour son quartier parisien ?)...
Discussion très ouverte et je dois dire très agréable, hier soir... J'ai expliqué ma vision des choses dans ce domaine, j'ai rappelé ce qui se passait à Pau ("mes" élus ne savaient pas et ont été très étonné qu'une ville soit propriétaire de son infrastructure fibre...). J'ai évoqué les usages qu'un tel réseau permettrait de mettre en oeuvre.. Olivier a expliqué sa propre vision... et sa mécanique de coopérative, qui pourrait être pré-configurée par une simple association ...Bref, je suis rentré chez moi "à point d'heure" comme on dit dans nos campagnes...
Rien n'a été décidé formellement à cette réunion. Ce qui a été évoqué : une enquête auprès des 600 habitants (qui a un accès ? comment est-il utilisé ? etc...). Un peu comme avait fait l'entreprise Lippi auprès de ses collaborateurs, avant de lancer sa webschool et de basculer dans le 2.0.
Dans le même temps, examen du cadastre... Où sont les poteaux électriques ? (pour poser un fourreau en aérien).. Où sont les parties enfouies ? (pour savoir s'il y a des fourreaux libres, à qui ils appartiennent, etc...) A partir de là, chiffrement des travaux de pose de fibres noires. Par Acome, Eurovia, Tactis qui m'ont déjà proposé de nous aider... 
Ensuite discussion avec les habitants lors d'une grande réunion à la salle des Fêtes.. Compte-rendu de l'enquête, évocation du chiffrement du réseau local non allumé, qui veut adhérer à l'association de préfiguration ? Comment créer une coopérative, que pourra-t-on faire avec ce réseau ? Webschool, télétravail, aménagement numérique de notre école (qui nous a rappelé l'une des adjointes au Maire a déjà un tableau numérique, et des cours d'anglais en visiophonie - mais cela ne marche pas toujours très bien aujourd'hui avec l'ADSL), e-santé (ce qui m'intéresse beaucoup, vu mon handicap), création d'emplois sur des métiers nouveaux...
Sur ce dernier point, j''ai d'ailleurs posé la question aux membres du Bureau : que veut-on faire de Villiers-le-Mahieu ? Un village dortoir de gens qui vont traiter de l'information à Paris ? Si l'on veut créer des emplois locaux, veut-on une augmentation raisonnée de notre population ? Une augmentation de la population jeune ? (j'avais déjà proposé la chose en 2001, avant que je ne travaille pour Pau, à un maire d'une autre commune plus importante, à côté de Villiers le Mahieu... L'élu du Peuple dans sa grande sagesse m'avait répondu... " pas de cela chez nous... Votre réseau va attirer des jeunes, et on ne veut pas de jeunes..." (sic - pas de noms s'il-vous-plaît)...
Enfin raccordement aux différents backbones "traînant" aux alentours... (celui de France Télécom, Free ? Connectis 78 qui n'est plus très loin...).Donc stratégie de "bottom up". Voir même stratégie de type Lund...
Voilà... Soirée bien remplie...
Je termine ce petit post pour vous dire que dans vos campagnes vous pourriez aussi faire la même chose (après tout Internet n'est qu'une collection de réseaux locaux interconnectés entre eux). Et si ces coopératives arrivent à se mettre sur pied, on pourrait étudier une espèce d'holding coopératif pour partager ressources, usages, etc...
Mon ami Pierre Ygrié par exemple - que je connais de très longue date - est un fervent e-agitateur local dans une bled de Lozère (Auxillac - où il y  a quand même une startup). Il pourrait lancer d'idée d'une coopérative locale. J'ai reçu un mail de lui hier (avec une longue liste de diffusion) demandant des commentaires qu'ils puissent utiliser auprès de ses Honorables Elus du Peuple locaux...et des médias locaux traditionnels 1.0.
Voilà ce que j'ai répondu (un autre membre de la liste de diffusion - habitant un bled dans le Jura a lui aussi répondu - je vais lui demander la permission de publier son intéressante réponse)...
Pierre,
Faut arrêter de faire des commentaires... maintenant faut sortir ton bazooka et les grenades que tu m'avais montré quand j'étais venu te voir...
Comme tu sais, ton député va sortir un livre sur le télétravail... tres bien le bouquin. Je lui ai demandé - en accord avec son éditeur -  de faire une visio skype depuis son bureau à l'assemblée pour discuter du bouquin et publier ensuite la vidéo sur mon blog, et ailleurs ... il a accepté.. mais qualité très médiocre de la visio - très grand temps de latence, pixellisation... Pas de débit à l'assemblée nationale (en plus le PC du député n'avait pas de webcam - c'est son assistant qui a prêté son mac perso). Alors que veux tu faire avec une telle situation chez nos élus ??? 
Quant à moi , nous étudions pour notre bled - avec d'autres bleds dans la France profonde - la mise sur pied d'une coopérative de telecoms d'intérêt publique pour nous équiper en étant propriétaire du réseau. Je ne sais pas trop si l'on va y arriver... mais si on y arrive...
Si le brave peuple de la France d'en bas ne se bouge pas, il n'aura rien...

PS si tu ne retrouves le bazooka dans ton grenier, sors les fourches... aprés tout ce pays est habitué aux jacqueries...

http://billaut.typepad.com/jm/2010/05/la-fibre-optique-à-villiers-le-mahieu-dans-les-yvelines.html