lundi 31 mai 2010

Pour une migration vers la fibre optique similaire à celle de la TNT en Italie

L'autorité italienne de régulation des communications veut faire migrer les internautes vers la fibre optique. Ce n'est pas gagné en ces périodes d'austérité. Elle propose que le processus se fasse par la méthode du switch off comme pour la TNT.

L'Agcom (Autorité de régulation de la communication) est prête à intervenir pour la mise en oeuvre du très haut débit à condition toutefois, que les opérateurs trouvent un terrain d'entente pour créer les conditions favorables à un programme commun. Une déclaration pompeuse prononcée en début de semaine par le grand patron de l'autorité de régulation des télécommunications italiennes. Durant un point de presse sur le développement de la fibre optique de l'autre côté des Alpes, Corrado Calabro a présenté les résultats d'une étude effectuée par l'Agcom en collaboration avec trois universités transalpines.

Une étude qui, selon le patron de l'autorité de régulation, souligne le fait que la tendance actuelle est de passer au switch off-, une méthode utilisée au niveau de la télévision avec le passage de l'analogique au numérique. Cette opération, qui réduit les coûts d'exploitation dans la mesure où le vieux système basé sur un réseau en cuivre est aujourd'hui obsolète, pousserait les utilisateurs à se tourner progressivement vers la fibre optique.

Selon les calculs de l'Agcom, la moitié de la population italienne pourrait être rapidement fibrée, moyennant un investissement supérieur à 13 milliards d'euros. Un chiffre important, d'autant que le gouvernement Berlusconi, qui veut éviter que l'Italie soit contaminée par la crise grecque, vient de mettre en place une cure d'austérité totale.

Du coup, les appels du pied de Corrado Calabro risquent de rester lettre morte. A moins, que l'ensemble des opérateurs trouvent un terrain d'entente qui leur permettrait de signer quelques chèques et de trouver des partenaires privés, l'Etat n'étant pas dans l'immédiat en mesure d'intervenir.

Pour l'heure, l'Agcom se contente d'effectuer des simulations pour inciter les grands opérateurs italiens à mettre le pied sur l'accélérateur. Des simulations qui prévoient entre autre, la mise en place d'une infrastructure de type FTTH (technologie optique jusqu'à l'abonné en point à point). Dans ce cas de figure, ...

...chaque utilisateur aurait sa propre fibre. Avec un réseau de couverture touchant au départ 50 % de la population et 100 % de la clientèle business, l'étude prend en compte les coûts des abonnements.

Deux solutions ont été envisagées. Avec 20 % de l'Italie fibrée, le prix de l'abonnement serait de 17,49 € par mois pour les utilisateurs. Un coût qui chute à 13,18 € dans la mesure où la couverture couvrirait 50 % du réseau potentiel. En ce qui concerne en revanche, l'Arpu, l'Agcom estime que la couverture de la moitié du pays, implique une valeur de 29,77 € par mois.

Quant à l'impact du très haut débit sur le développement économique de la péninsule, les avantages sont évidents selon le grand patron de l'Agcom comme du côté de la confédération des industriels qui suivent attentivement le débat. Notre étude démontre que les retombées sur le PIB de la mise en oeuvre du très haut débit sont équivalentes à 17,4 milliards d'euros sur 10 ans avec notamment un impact réel sur l'emploi grâce à la création de quelques 300 000 postes" affirme Corrado Calabro. Il ajoute aussi que les effets indirects sur l'économie italienne en général, sont estimés entre 50 et 420 milliards d'euros. La fourchette est plutôt large.

Reste toutefois deux sacs de noeuds plutôt épais. D'abord, la participation indispensable de Telecom Italia, propriétaire du réseau en cuivre, qui traîne les pieds pour des raisons purement économiques. Puis, tout devrait passer par l'Agcom qui deviendrait en somme une sorte de contrôleur permanent. Ce que les opérateurs pourraient difficilement accepter. En somme, la messe n'est pas encore dite.

Source http://www.reseaux-telecoms.net/actualites/lire-pour-une-migration-vers-la-fibre-optique-similaire-a-celle-de-la-tnt-en-italie-22066-page-1.html

VANVES MAL MOBILISEE FACE A LA REVOLUTION NUMERIQUE SE PREPARE A DES DELILLUSIONS

Elus, syndics, bailleurs sociaux sont focalisés à Vanves et ailleurs en Ile de France sur la fibre optique et la THD (Très Haut Débit) qui devrait révolutionner les choses au;niveau d’Internet surtout. Mais voilà, cette avancée, non négligeable en occulte une autre : le passage de la TNT analogique à la TV Numérique, semblable au passage du N&B à la couleur voilà plus de 50 ans. Personne n’en parle parce que les ignorants pensent que la TV passera par la fibre optique et qu’il n’y aura bientôt plus besoin d’antennes et de paraboles. Ce qui est faux, comme beaucoup de vanvéens vont d’ailleurs découvrir en allant dans leur maison de vacances en Bretagne, Pays de Loire, Basse Normandie cet été. L’un d’entre eux, justement, breton, Cédric Davy,essaie à travers un livre qui paraîtra début Juillet, de faire faire comprendre les choses. Bien comprendre et installer la télévision numérique terrestre que Vanves Au Quotidien a rencontré

Pour participer à cette aventure du passage de la France au tout numérique. Ce n’est pas rien de penser que la France est en train de passer de 6 chaînes TV gratuites au niveau national à 19 et même 24 le 30 novembre 2011. Et en plus, ces chaînes de télévision sont diffusées en qualité numérique pour l’image et le son. D’autre part, c’est un domaine d’activité dans lequel je m’investis depuis 1984 sous une forme ou sous une autre.

Et enfin, c’est mon troisième livre, les 2 premiers portaient sur les antennes collectives de télévision, ils ont été écrits à la fin des années 90 et ont intéressé plusieurs milliers d’architectes, syndics de copropriétés et sociétés d’HLM. Alors ce livre dont le titre est "Pour comprendre et installer la télévision numérique terrestre" est un moyen d'aider au bon déroulement de cette révolution technologique.

VAQ - Est-ce que les vanvéens comme les franciliens ont bien compris l’enjeu de ce qui va se passer le 8 Mars 2011 ?

Non, c’est clair. En prenant l’exemple de Vanves, ce n’est pas faute d’avoir attiré l’attention du Maire sur le sujet que cela soit sous une forme amicale il y a près d’un an, ou sous une forme commerciale puisque je suis à l’heure actuelle Consultant en Nouvelles Technologies. Tout ce qui m’intéresse à Vanves, c’est que ce passage soit bien géré. Et rien ne se fait de concluant. Alors l'énervement des vanvéens à propos de leur TV va se faire sentir pendant les élections cantonales de 2011, tant pis pour les candidats, je ne suis pas concerné.

VAQ - Peut on dire que c’est une révolution comparable au passage du N&B à la couleur pour la TV. Pourquoi?

Oui, vous avez raison. C’est fort de passer de 6 chaînes à 19. Et ce qui est encore plus fort, c’est que la qualité d’image et du son est aussi au rendez-vous.;La TV de prend fin, la TV du futur prend le relais avec des programmes gratuits, des chaînes payantes, des chaînes régionales et même des chaînes en haute définition en diffusion gratuite en mode hertzien. La TV HD c'est gratuit grâce à une antenne "râteau" et payant sur le câble, par satellite ou par ADSL classique ou fibre optique.

VAQ - N’avez-vous pas l’impression de prêcher dans le désert en région parisienne

Complètement. J’ai déjà rencontré une vingtaine d’équipes municipales, elles nous écoutent, mais elles ne nous comprennent pas pour la majorité. D’autres par contre sont plus prévoyantes.

VAQ - C’est quoi en fait le problème du passage au tout numérique

C’est une succession de risques à prendre en compte, le principal étant qu’un téléspectateur se retrouve avec l’écran noir. Plus de TV.

Et le dossier du passage au tout numérique pour les mairies est large : Est-ce que tout le patrimoine HLM a envisagé les travaux pour la réception de la TNT ? Et les copropriétés Les Hôtels ? Les maisons de retraite
Est-ce que tous les franciliens sont informés que leur équipement peut-être pris en charge par l'Etat pour les plus pauvres et les handicapés
- Est-ce que tous les abonnés au service antenne de Numéricable qui reçoivent 8 chaînes en mode analogique savent qu'ils ne sont pas concernés par le passage au tout numérique

Est-ce que tous les franciliens savent que le 7 mars au soir, ils devront rechercher les chaînes de la TNT sur leurs adaptateurs TNT puisque l'arrêt des canaux analogiques va entrainer le glissement des chaînes numériques sur certains de ceux-ci ? Etc

Et encore d'autres problèmes existent, car iln'est pas neutre de faire passer à la TNT 100% de la population francilienne tout le monde ne parle que de fibre optique Dans les Hauts-de-Seine, c’est certain. Alors que le projet THD, le raccordement de tous les foyers altoséquanais au très haut débit, n’est qu’un moyen technique de recevoir Internet, la TV et le téléphone. C’est quoi la fibre optique, c’est une 4 voies qui permet le passage de plus de voitures que sur une simple rue. Très bien et alors C’est votre ADSL x 20 au niveau des capacités, et alorsTout cela pour dire que c’est un tuyau parmi d’autres pour cevoir la télévision, il y a aussi les antennes hertziennes, les réseaux câblés et le satellite.

Alors la fibre optique est un moyen comme un autre....et plus coûteux que la réception TV hertzienne. N'oubliez surtout pas que - de 40% des abonnés Triple Play (Téléphone, Internet et Télévision) s'en servent pour recevoir la télévision

VAQ - Est-ce que seule la fibre optique va leur permettre de recevoir la TNT et d’éviter l’écran noir ce jour

100% des foyers altosequanais, vanvéens et franciliens ne sont pas raccordés à une offre très haut débit d’un FAI proposant ce type de contrat. Aujourd’hui, majoritairement, c’est l’antenne hertzienne dans sa version individuelle et/ou collective qui tient le flambeau. Le très haut débit par fibre optique va mettre du temps à convaincre les consommateurs et cela dépendra des FAI et de leur savoir faire commercial.  Comme à Vanves et dans beaucoup d'autres villes des Hauts-de-Seine, l'antenne hertzienne en collectif ou en individuelle est le moyen majoritairement disponible pour recevoir la TNT, télévision numérique terrestre.

VAQ Est-ce qu’il n’y aura  plus besoin d’antennes hertziennes

Les 4 tuyaux vont continuer à exister pendant de très nombreuses années. Et je vais même inquiéter les élus altoséquanais, le choix de la fibre optique n'est pas forcément le bon, 2012/ 2013 va voir l'émergence du très haut débit par faisceau hertzien. Je vais même vous dire ce que je pense de la fibre optique et de l'action des opérateurs télécom, cela ressemble à l'échec du plan câble dans les années 80

VAQ - Finalement, pourquoi faut il lire ce livre,avant le 8 Mars 2011

Pour s’informer et ne rien manquer des étapes à respecter pour le passage au tout numérique

Source : http://vanvesauquotidien.hautetfort.com/archive/2010/05/31/vanves-mal-mobilisee-face-a-la-revolution-numerique-se-prepa.html

Fibre optique : les premiers effets de la loi Pintat

L'ARCEP publie la liste des premières collectivités qui se conforment à la récente loi Pintat dont l'objectif est de mieux coordonner l'aménagement numérique des territoires.


Conformément à la législation désormais en vigueur, le Gendarme des Télécoms (ARCEP) a rendu public la liste des collectivités qui ont déclaré un projet de schéma directeur territorial d'aménagement numérique (SDTAN) au 27 mai 2010.

Parmi les 15 organismes cités par l'ARCEP, on retrouve :

- 12 conseils généraux (Oise, Manche, Loiret, Haute-Marne, Vienne, Mayenne, Lozère, Val-de-Marne, Yonne, Côte d'Or, Eure-et-Loire)
- 3 syndicats d'électricité (Lot, Aveyron, Dordogne)
- 1 conseil régional (Midi Pyrénées)

Présentée en juillet 2009 au Sénat avant d'être votée par les députés en décembre 2009, la loi Pintat vise à faciliter le déploiement du très haut-débit grâce à une meilleure connaissance des réseaux ainsi que des projets locaux de couverture d'une part, et grâce à la mise en place de financements dédiés (fonds d'aménagement numérique des territoires) d'autre part.

La loi Pintat va-t-elle accélérer le déploiement et la généralisation de la fibre optique en France ? Dans un premier temps non. Mais la publication des premiers schémas directeurs montre que les collectivités - et en premier lieu les départements - jouent le jeu de la cohérence et du partage d'information. Les CG ont par ailleurs conscience que l'élaboration et la publication de ces SDTAN sont une condition sine qua non pour recevoir des subventions.

Il est intéressant de noter l'hétérogénéité des profils des collectivités qui ont déclaré un projet de schéma directeur à l'ARCEP. Certains CG - comme la Manche (Manche Numérique) ou le Loiret (Medialys) - ont été des précurseurs de la couverture haut-débit et du dégroupage intensif. D'autres comme l'Oise et la Mayenne sont en en train de déployer des NRA-ZO. Enfin, certains CG (La Lozère et la Haute Marne) réfléchissent déjà à la fibre optique alors qu'ils viennent de s'engager tout juste dans des plans de résorption des zones blanches.

L'importance stratégique des syndicats d'énergie est une fois de plus soulignée. Le déploiement du très haut débit est plus rapide et moins coûteux quand il profite de la capillarité des réseaux électriques (aériens ou enterrés). Par conséquent, à budget égal, il devient alors possible de tirer nettement plus de fibre et de raccorder des zones moins denses (et moins prioritaires). Néanmoins, si les projets avancent sur le papier pour l'instant, la couverture effective en très haut débit reste pour le moins anecdotique. Espérons que les premiers financements issus en partie du volet numérique du Grand Emprunt National (2,5 milliards) débloquent la situation au plus vite.

Publié par François le lundi 31 mai 2010 à 14h24
http://www.ariase.com/fr/news/loi-pintat-fibre-optique-schema-amenagement-numerique-article-2359.html

Fibre optique : le projet THD 92 a-t-il du plomb dans l’aile ?

A la suite d'une plainte de l'opérateur Colt, le rapporteur public du tribunal administratif de Versailles a requis l'annulation de la DSP dédiée au projet très haut débit dans les Hauts-de-Seine.
Articles par Philippe Guerrier le 31 mai 2010 à 17:53
Le projet THD 92 dédié au déploiement de la fibre optique sous la houlette du conseil général des Hauts-de-Seine va-t-il s’écrouler ?
Le 28 mai, le rapporteur public du tribunal administratif de Versailles (Yvelines) a rendu ses conclusions d’enquête, à la suite du recours déposé début 2008 contre le projet du THD92 (légalité de cette DSP remise en cause par rapport à la loi française).
Il a requis l’annulation de la délégation de service public (DSP) accordée pour le déploiement du réseau optique et qui réunit Numericable, LD Collectivités (SFR) et Eiffage sous forme d’un consortium (baptisé Sequalum).
Cinq recours ont été déposés devant le tribunal administratif par diverses parties : Colt, un groupement d’élus de gauche au niveau départemental, le SIPPEREC (syndicat intercommunal de la proche couronne de Paris pour le développement des services publics, dont les infrastructures télécoms), et le groupe Iliad-Free.
Parmi les recours, le talon d’Achille du projet THD 92 porte sur le montant des indemnités jugé excessif (70 millions d’euros) si l’Etat serait amené à reprendre les actifs du projet THD 92.
Le juge pourrait suivre les conclusions du rapporteur public sur ce point. Une décision est attendu d’ici 15 jours.
THD 92 : un projet déjà bien avancé
L’annulation de la DSP porterait un coup sévère voire mortel au projet très haut débit des Hauts-de-Seine qui avait débuté en 2005 quand Nicolas Sarkozy occupait le poste de président du conseil général.
Cette action en justice en France est doublée d’une procédure européenne pour concurrence déloyale. Certes,  la Commission européenne a donné son aval à la réalisation du projet THD 92. Certes, Colt a perdu en première instance.
Mais le fournisseur de solutions télécoms à destination des entreprises maintient la pression. Un recours est toujours en suspens devant le Tribunal de l’Union européenne. Et d’autres opérateurs pourraient prendre le relais…
Au niveau des Hauts-de-Seine, cette saga judiciaire tombe mal car le projet THD 92, censé développer l’attractivité numérique du territoire, est passé en mode opérationnel.
Fin mars, la première colonne optique du réseau THD Seine a été mise en service à Bois-Colombes.
L’ouverture commerciale du réseau est prévue pour l’été 2010. L’intégralité du département des Hauts-de-Seine sera équipée en fibre optique en six ans (entreprises, services publics dont les établissements scolaires, particuliers).

Source http://www.itespresso.fr/fibre-optique-le-projet-thd-92-a-t-il-du-plomb-dans-laile-35300.html

jeudi 27 mai 2010

Valence. La fibre optique expliquée aux élus numérique

Le maire de Golfech Alexis Calafat, vice président de la communauté de communes des Deux-Rives et responsable de la commission économie, avait réuni à la maison de l'Emploi de Valence-d'Agen entrepreneurs et élus pour leur expliquer le fonctionnement du réseau de la fibre optique.

Un réseau performant développé par la communauté de communes des Deux Rives et qui devrait être prêt prochainement. Les travaux seront terminés à la fin de l'été.

Il était important à ses yeux de réunir les décideurs locaux afin de les consulter sur son mode de gestion. Au passage, il rappelait la volonté forte des élus de créer sa propre boucle locale à l'heure du tout numérique.

Le but : desservir les zones rurales et leur permettre le même accès aux nouvelles technologies de l'internet sous haut débit que des habitants de zone urbaine. Mais aussi, favoriser aussi cet accès aux zones d'activité économique.

L'objectif de cette réunion était d'une part pour les entreprises de connaître les avantages de la fibre optique et du très haut débit pour leur commerce.

D'autre part, les élus pouvaient réfléchir aux aménagements à prévoir pour un bon fonctionnement du réseau. Notamment des travaux de génie civil pour tirer des gaines dans les communes.
Aménagement numérique

De la même façon, un opérateur était invité pour présenter son fonctionnement.

E-téra, entreprise tarnaise, représenté par Marc Gauché son directeur, a détaillé le fonctionnement de l'entreprise et ses services aux personnes présentes.

L'opérateur exerce des missions de déploiement d'infrastructures télécoms et de réseau fibre optique, supervise les réseaux et propose des services de télécommunications. Et c'est bien cette dernière partie qui intéressait les protagonistes.

Enfin, le fournisseur d'accès s'est prêté au jeu des questions réponses pour apporter des précisions aux élus et aux entreprises locales.

La depêche du midi - Publié le 27/05/2010 10:21 | A-S.F
http://www.ladepeche.fr/article/2010/05/27/843439-Valence-La-fibre-optique-expliquee-aux-elus.html

mercredi 26 mai 2010

La nouvelle politique d’aménagement numérique du territoire pour la prochaine décennie

Dans le cadre d’un Comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT) présidé par le Premier ministre le 11 mai 2010, Michel Mercier, ministre de l’espace rural et de l’aménagement du territoire, a annoncé un plan d’ensemble sur l’aménagement numérique du territoire. Il s’agit, d’une part, d’améliorer la couverture des territoires ruraux en téléphonie mobile et en haut débit mais aussi de prévoir le déploiement du très haut débit sur l’ensemble du territoire à partir de 2010.

Ce plan pour l’aménagement numérique du territoire illustre la priorité donnée par Michel Mercier à la lutte contre la fracture numérique et vise à permettre à tous les Français et à tous les territoires de relever le défi de l’innovation, de la croissance et de l’emploi durables.

Michel Mercier considère que l’accès aux services numériques est une nécessité vitale pour les particuliers (réseaux sociaux, télétravail, e-education, e-formation, etc.) comme pour les entreprises (intelligence économique, système d’information étendu, relation client..).

Michel Mercier propose une stratégie d’anticipation et le déploiement du très haut débit simultanément sur tous les territoires, urbains et ruraux, principalement en fibre optique.

Les mesures prises témoignent d’une nouvelle approche de l’aménagement numérique du territoire et visent à préparer le futur tout en améliorant rapidement la situation actuelle.

Améliorer la couverture des territoires ruraux en téléphonie mobile et en haut débit

Les usages du numérique s’amplifient dans tous les domaines, au travail, dans les secteurs de l’éducation, de la santé, du commerce ou tout simplement dans la sphère privée et la vie sociale. La couverture numérique haut débit et téléphonie mobile a progressé de manière spectaculaire ces dernières années. Toutefois les réseaux, notamment mobiles, ne sont pas équitablement répartis sur le territoire. Les départements les plus ruraux concentrent en effet la plus grande partie des zones blanches et des zones grises. Ces mesures ont pour objectif d’assurer la transition vers le très haut débit en améliorant à court terme la couverture numérique des territoires ruraux.

Chiffres clés :

  • Couverture 2G : 99,8% de la population métropolitaine est couverte par au moins un opérateur, 97,7% du territoire et environ 98% de la population métropolitaine est couverte par les trois opérateurs (86% du territoire).
  • Couverture 3G : 87% de la population est couverte en 3G par au moins un opérateur (47% du territoire).
  • Zones grises 2G (couverture par un ou deux opérateurs) : selon l’ARCEP, elles représentent 2% de la population (12% du territoire) ; 0,5% de la population serait couverte par l’offre d’un seul opérateur ;
  • Estimation ARCEP de la population couverte par aucun opérateur (habitat isolé) : 0,18% de la population (environ 100.000 personnes)
Le CIADT a ainsi pris plusieurs décisions pour améliorer la situation.

Téléphonie mobile
  • Le « plan zones blanches téléphonie mobile » lancé en 2003 sera finalisé d’ici à la fin 2011 : couverture des centres bourgs de toutes les communes rurales dépourvues jusque là de tout service.
  • La DATAR devra identifier au plus tard à la mi-2010 les dernières communes dont la couverture est inexistante. Les préfets de région seront ensuite chargés, en liaison avec les collectivités locales, d’élaborer des solutions pour ces communes.
  • L’ARCEP formulera des propositions pour étendre la couverture mobile hors des centres bourgs dans des périmètres ciblés : zones artisanales, nouveaux lotissements, etc.
  • L’ARCEP établira avec les opérateurs une feuille de route pour couvrir d’ici à 2013 l’ensemble des zones grises avec au moins deux offres de services.
Haut débit

  • L’appel à projets « couverture haut débit des zones rurales » lancé en octobre 2009 et qui est doté de 30 millions d’euros de FEADER, bénéficiera de crédits complémentaires des programmes communautaires régionaux.

Déployer le très haut débit sur l’ensemble du territoire à partir de 2010

La résorption des zones blanches ADSL et la couverture de tous les Français par les différentes technologies très haut débit est une demande très forte de l’ensemble des acteurs des territoires ruraux. Les actions proposées s’inscrivent dans le cadre du programme national de déploiement du très haut débit annoncé par le Premier ministre le 18 janvier dernier s’appuyant notamment sur le programme d’investissement d’avenir.

La couverture numérique en très haut débit est l’un des projets les plus structurants pour l’aménagement du territoire. Il est essentiel d’assurer un déploiement équilibré du très haut débit dans l’ensemble des territoires, avec une implication financière de l’Etat là où le marché n’ira pas spontanément. Une partie des territoires ruraux pourra être couverte par des technologies sans fil, 4G et satellite, réduisant dans un premier temps l’investissement et le besoin de financements publics pour déployer des réseaux de fibre optique dans les zones les moins denses. Dans cette perspective, il conviendra de définir les critères d’attribution prioritaire des fréquences dédiées.

Chiffres clés :

  • La couverture en fibre optique de 100% des Français (particuliers et entreprises) représente un investissement évalué à 30 milliards d’euros par la DATAR.
  • Environ 50% de cet investissement est nécessaire pour les 20% de la population de « l’espace rural » (32 000 communes de moins de 2000 habitants), marché le moins rentable pour les opérateurs
  • La couverture en fibre optique de 80% des Français d’ici 10 ans, complétée du raccordement en fibre de 95% des centres bourgs et de la couverture totale en 4G, est évaluée à 18 milliards d’euros.
Grand emprunt et aménagement numérique du territoire

Dans le cadre du Grand emprunt, 2 milliards d’euros du fonds pour la société numérique (FSN) seront consacrés au déploiement des réseaux très haut débit hors des zones très denses définies par l’ARCEP.

Le fonds d’aménagement numérique du territoire (FANT), créé par la loi du 17 décembre 2009 relative à la lutte contre la fracture numérique, sera alimenté progressivement par le FSN pour permettre le développement accéléré des réseaux en fibre optique hors des zones très denses.


Mise en œuvre dans les territoires

Le programme national très haut débit sera engagé mi 2010 : un appel à projets pilotes sera lancé en associant collectivités locales et opérateurs.

Une « stratégie de cohérence régionale » sera élaborée d’ici à la fin 2010 par les préfets de région en liaison avec les collectivités territoriales. L’élaboration des schémas directeurs d’aménagement numérique sera favorisée par des financements du Fonds national d’aménagement et de développement du territoire (FNADT) en 2011 et en 2012, à hauteur de 1,5 millions d’euros par an.


Attribution du dividende numérique

Le dividende numérique est constitué de fréquences libérées par le passage à la télévision tout numérique (TNT). L’ARCEP intégrera des objectifs ambitieux d’aménagement du territoire dans la procédure d’attribution des fréquences issues du « dividende numérique ».

En savoir plus :
  • www.datar.gouv.fr/
  • Retour sur le volet rural du comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire du 11 mai (article de mai 2010)
  • le discours de Michel Mercier à l'occasion du colloque "Très haut débit" au Conseil économique, social et environnemental le 20 mai 2010
Source :http://secteurpublic.fr/public/article/la-nouvelle-politique-d%E2%80%99amenagement-numerique-du-territoire-pour-la-prochaine-decennie.html?id=34183&rub=15236&C5=

mardi 25 mai 2010

L'Arcep avance sur la mutualisation des réseaux fibre et ouvre une consultation publique. Le cadre réglementaire pour éviter un monopole de France Télécom sur le très haut débit devrait être connu en juillet.


Opérateurs, syndics de copropriétés, et internautes les attendaient avec impatience. L'Arcep a finalement rendu publiques plusieurs propositions pour que le déploiement de la fibre optique en France ne soit pas un nouveau far west. Pressée par les opérateurs alternatifs qui se plaignent avec de plus en plus d'insistance du rythme de déploiement soutenu d'Orange, l'Autorité avait été priée par le secrétaire d'Etat à l'Economie numérique de s'exprimer rapidement sur ce dossier. Objectif : éviter la formation d'un nouveau monopole sur le très haut débit et la paire de cuivre.


La première recommandation de l'Arcep concerne la question de la localisation du point de mutualisation entre opérateurs. France télécom le désirait au pied de l'immeuble. Mais les opérateurs alternatifs, craignant de devoir obtenir l'aval du syndic pour pouvoir l'atteindre, et donc perdre beaucoup de temps voire de se voir refuser toute intervention, réclamaient de localiser ce point de mutualisation dans les nœuds de raccordement optique (NRO).

La position de l'Arcep ne contente finalement personne. Ainsi, l'Autorité recommande une mutualisation en pied d'immeuble dans les zones denses en population, et une mutualisation dans les NRO dans les zones peu peuplées, à la fois pour des raisons économiques et de couverture du territoire. Cette recommandation faite, elle lance jusqu'au 27 juin une consultation qui précisera ces notions de zones denses et zones moins denses.

Par ailleurs, l'Arcep a publié un projet de convention type -soumis à consultation, afin de pacifier les relations entre les syndics de copropriété qui veulent garantir une pluralité de l'offre, et les opérateurs pressés de mettre les premiers les pieds dans leur cage d'escalier. Cette convention permet notamment de clarifier les engagements de mutualisation, faciliter le règlement des litiges en cas de dégradation, encadrer la durée des travaux... "En mettant en consultation publique une convention type, l'Autorité souhaite favoriser un climat de confiance entre opérateurs et acteurs de l'immobilier, pour permettre aux opérateurs de déployer la fibre dans les meilleurs délais", explique  l'Arcep.
Source 
http://www.laviedesreseaux.fr/Informez-vous/Actualite/L-Arcep-donne-des-regles-pour-la-fibre-optique
source: journaldunet.com

lundi 24 mai 2010

Faut-il investir dans la fibre optique ?

En attendant que l'ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) autorise les opérateurs à intervenir dans les zones grises à faible débit, Laurent Vitoux a plaidé pour l'installation de la fibre optique auprès des maires.

Pour le directeur régional de France Télécom, il semble que ce soit la solution. Sachant, une fois de plus, que chaque opérateur développe son propre réseau. Puisque, ici, on ne sert plus des lignes téléphoniques en cuivre.

Avec son débit avantageux de 100 mégabits par seconde, la fibre a déjà fait une entrée remarquée dans les grandes agglomérations comme Lille et Roubaix-Tourcoing. France Telecom investit de son côté deux milliards d'euros d'ici à 2015. « Dans le Nord - Pas-de-Calais, toute zone d'activité économique est située à moins de 500 mètres d'un passage de fibres optiques », assure Laurent Vitoux. Mais là aussi, « c'est l'ARCEP qui fixe les règles en privilégiant les agglomérations à population très dense à dense », dit-il. Rien n'est cependant perdu pour les secteurs moins denses comme les Weppes, apparemment, puisqu'aux yeux du directeur régional, « ces communes peuvent profiter des travaux de voiries ou d'assainissement pour s'équiper ». Et bien sûr Orange est ouvert à une collaboration...

Dans ce cadre, les collectivités locales deviennent propriétaires des réseaux qu'elles ont permis de mettre en place par le biais de syndicats intercommunaux ou de la communauté urbaine. Et ce sont les opérateurs internet qui versent une redevance aux dites collectivités... Alors faut-il investir dans la fibre pour être à coup sûr dans la course au très haut débit ?

C. M.
SOURCE lundi 24.05.2010, 05:06 - La Voix du Nord

mardi 18 mai 2010

La fibre optique tisse sa toile dans la capitale

Plus d’un million de foyers parisiens pourront avoir accès à l’Internet à très haut débit d’ici à la fin 2010.Aux copropriétés de s’organiser pour bénéficier de ce service


C’est une révolution technologique qui arrive à grande vitesse dans les salons parisiens. Les quatre opérateurs principaux (Numericable, Free, et Orange) tissent leur réseau de fibre optique à . L’intérêt? Surfer sur à très haut débit, c’est-à-dire bénéficier d’une vitesse de connexion de 100 mégas, cinq fois plus rapide que les offres actuelles dites ADSL ou haut débit.
Et ce, pour une trentaine d’euros, soit sensiblement le prix de l’ADSL. « Le très haut débit apporte un service incomparable par rapport à l’ADSL. Cela sert notamment pour la télévision en haute définition, la télévision en 3 D », souligne Alain Tuaron, directeur des grands projets chez Numericable. « Les téléchargements sont beaucoup plus rapides, explique Jérôme Yomtov, secrétaire général de Numericable. C’est un plus incontestable pour tous ceux qui font du télétravail et qui doivent télécharger de lourdes pièces jointes. » Mais aussi pour tous ceux qui téléchargent des films, légalement bien sûr.
Le réseau passe par les égouts

Ce service sera d’ici à un an à la porte de la plupart des immeubles parisiens. Sur l500000 foyers habitant Paris, Numericable apporte déjà son service à 600000 d’entre eux. L’opérateur prévoit d’atteindre le million de foyers « raccordables » d’ici à Noël. « C’est le double du nombre de foyers raccordables en Italie. Paris deviendra ainsi la capitale européenne de la fibre optique », note Jérôme Yomtov. Les trois autres opérateurs sont aussi en train de déployer leurs réseaux. « Ils utilisent les canalisations d’égouts pour passer la fibre optique. Du coup, ces deux dernières années, cela a été la course aux immeubles », explique Nicolas Chatin, directeur de l’information chez SFR. En effet, si la fibre optique arrive jusqu’à la porte des immeubles, encore faut-il qu’elle monte jusqu’à l’appartement des futurs utilisateurs. Et, à l’exception du réseau Numericable, cette installation nécessite des travaux dans les parties communes des immeubles. « Il faut que les copropriétaires choisissent l’opérateur qui va installer l’infrastructure… Ce sont des démarches qui prennent plusieurs mois », explique Maxime Lombardini, le directeur général d’Iliad, la maison mère de Free. « Avant d’installer la fibre optique dans un immeuble, il faut absolument avoir l’aval des copropriétaires et donc soumettre la réalisation de ces travaux à l’ordre du jour de l’assemblée générale de copropriétaires, précise Yves Parfait, directeur du projet fibre optique pour Orange. Dès que cette assemblée donne son accord, l’opérateur a six mois pour réaliser les travaux. Le coût de ces installations, qui est de plusieurs milliers d’euros, est entièrement supporté par l’opérateur. »
Ensuite, tous les habitants d’un immeuble raccordés sont libres de prendre un forfait auprès de l’opérateur de leur choix.
Pour savoir si votre immeuble peut être ou est déjà raccordé au réseau de fibre optique, il faut consulter les sites Internet des quatre opérateurs. Par ailleurs, un guide pratique pour l’installation de la fibre optique dans les immeubles est disponible sur le site Internet de l’Arcep, l’autorité de régulation des télécoms (Arcep.fr).

source http://www.leparisien.fr/paris-75/la-fibre-optique-tisse-sa-toile-dans-la-capitale-18-05-2010-925855.php

jeudi 13 mai 2010

Très Haut-Débit : des coopératives de télécoms à intérêt collectif pour pallier à l’inaction du public et du privé ?


D’accord on a bien compris que les opérateurs privés ne viendraient pas investir dans nos campagnes pour installer du THD, pas plus que l’état qui va seulement proposer 2 milliards d’euros (alors qu’il en faudrait plus de 30) pour accompagner les projets locaux de THD que les collectivités devront monter et financer (avec quel argent ? mystère…)

mercredi 12 mai 2010

En savoir plus sur la fibre optique en quelques Videos..

Quelques explications en Video avec un vieux complice Jean Michel BILLAUT dont je vous invite à consulter régulièrement son blog " remue meninge de l'économie numérique"

La Technique ..



Le Genie Civil



Le cable arrive.. ce que l'on offre au client



Les usages..



Le point de vue critique de Z-Net




Le déploiement et le role des collectivités locales.. expérience de Montpellier

Fibre Optique à Généve


Les Services Industriels de Genève (SIG) et Swisscom annonçaient en février un partenariat pour le raccordement de la majorité des ménages et des entreprises du canton en fibre optique d’ici fin 2014. Le premier quartier qui sera relié au réseau ultra-rapide de demain est celui des Avanchets. La cité des Avanchets, c’est 2245 ménages répartis dans 99 immeubles appartenant à une trentaine de propriétaires.
Si à peine quatre mois après l’annonce du partenariat entre les SIG et Swisscom la fibre débarque déjà aux Avanchets c’est parce que Swisscom a débuté ces travaux avant. « En 2008, nous étions en pleine réflexion pour équiper la Cité des Avanchets en VDSL pour permettre aux habitants d’accéder à des services tels que Swisscom TV. Au final, nous sommes arrivés à la conclusion qu’il était plus judicieux de passer directement à la fibre optique. », explique Christian Neuhaus, porte-parole de Swisscom.
Négociations avec les propriétaires
Aujourd’hui, la totalité des immeubles sont raccordés en FTTB (la fibre arrive dans le sous-sol de l’immeuble). L’arrivée de la fibre optique dans les appartements dépend de l’autorisation du propriétaire de l’immeuble; car même si le tirage de la fibre jusque dans les appartements est pris en charge par Swisscom et les SIG (toute la partie rouge sur l’illustration), le propriétaire doit donner son accord. C’est pour cette raison que ces derniers jours, certains habitants comme ceux domiciliés à la Rue Oscar-Bider ont reçu une lettre de la gérance immobilière Cogerim les informant que des offres sur la fibre optique seront disponibles dès le mois de juin. La disponibilité des offres pour les habitants des immeubles n’ayant pas encore reçu la lettre dépend de l’accord du propriétaire de l’immeuble.
Lancement officiel les 4 et 5 juin
Afin de permettre aux habitants de mieux se rendre compte des possibilités offertes par ce tout nouveau réseau de fibre optique, Swisscom, les SIG et les différents fournisseurs de services organisent des présentations et des démonstrations les 4 et 5 juin dans une halle de fêtes qui sera spécialement montée aux Avanchets. Les offres « fibre » de différents fournisseurs de services seront dévoilées à cette occasion.
A mesure que les travaux avanceront ces mêmes offres seront disponibles ailleurs à Genève.
source
© pascal martin 

Pyrénées : Le Conseil général lance un vaste plan de connection de toutes les zones d'activités à la fibre optique.

Source Sud Ouest


Les travaux de tranchée ont déjà débuté. Bientôt, on passera les câbles de fibre optique, qui devrait avantageusement remplacer le bon vieux cuivre dans la zone d'activité de Bruscos, à Serres-Castet. Du coup, les connections Internet des entreprises de toute la zone d'activité vont passer la surmultipliée.



Ces travaux annoncent la seconde phase de raccordement au très haut débit portée par le Conseil général. Voici plusieurs années, il avait lancé un vaste plan qui consistait à installer un réseau de fibre optique qui conduirait à tous les nœuds de raccordement de France Télécom, histoire d'augmenter les débits. Ce réseau, confié par délégation de service public à Iris 64, un « opérateur pour opérateurs », a coûté 70 millions d'euros. Cette fois, il s'agit de l'étendre aux zones d'activités.
Le département en compte 70, et le Conseil général a décidé d'investir 1,5 million d'euros pour cette première phase qui comprendra 13 zones d'activités (1). À Serres-Castet par exemple, certains chefs d'entreprises semblaient très demandeurs de ce très haut débit, qui sert à transférer facilement de gros fichiers ou assurer des visioconférences sans accros.

Un atout « nécessaire » voire vital selon Jean-Pierre Mimiague, le président de la Communauté de communes de Luy-de-Béarn, qui gère plusieurs zones d'activités sur lesquelles sont installées 550 entreprises. « Certains responsables d'entreprises se demandaient s'il ne valait pas mieux déménager sur l'agglo de Pau, qui est à deux pas, et déjà raccordée », explique l'élu.

Le déploiement sur le Luy-de-Béarn coûtera donc 518 000 euros, payés à parts égales par le Département, la Communauté de communes et l'opérateur privé Iris 64, désigné maître d'ouvrage.

L'effet d'entraînement

Du côté d'Iris 64, où on attend tout de même un retour sur investissement, on estime que l'abonnement au très haut débit ne devrait pas dépasser « l'offre actuellement proposée pour des ADSL pro », comme le précise Christian Choblet, directeur déploiement, qui sait que sur Serres-Castet et environ, 45 entreprises sont déjà intéressées immédiatement, et 90 le seront « à moyen terme ».
« L'opérateur d'opérateurs » qui gérera le réseau compte sur l'effet d'entraînement de la fibre optique dans une zone d'activité, mais aussi sur la concurrence acharnée à laquelle se livrent les providers d'accès pour voir les prix baisser.
(1) Après Luy-de-Béarn et ses zones Haut Ossau-Ayguelongue et Bruscos-Aéroport, viendront celles des plateformes chimiques de Mourenx et Pardies, la ZA Naude d'Orthez, le CEF de Mouguerre, Bassiladour à Bidart, Jalday-Joncaux pour le sud Pays Basque, et Abos/Tarsacq.

http://www.sudouest.fr/2010/05/12/la-fibre-optique-va-squatter-les-zones-d-activite-des-pyrenees-atlantiques-89445-4621.php



Création d'une coopérative de télécoms à Villiers le Mahieu dans les Yvelines ?


J'ai eu l'occasion de participer hier soir à une réunion de bureau du Conseil Municipal de Villiers le Mahieu, qui comme chacun sait, se trouve au fin fond des Yvelines à 50 kms de Paris, plein ouest. A côté de Thoiry, célèbre pour son parc animalier.
Capture d’écran 2010-05-12 à 08.17.25
J'avais naturellement demandé à Monsieur le Maire si je pouvais y participer. Car le bureau recevait Olivier Zablocki (que je ne connaissais pas quelques semaines avant). Olivier habite Frémainville dans le Val d'Oise - pas très loin de chez nous). Il avait déjà participé à 2 conseils municipaux de Villiers (je rappelle que tout un chacun peut assister à un Conseil, même s'il n'est pas un habitant de la commune). Et Olivier - qui avait été rejoint pour le 2ème Conseil par Jean Christophe Capelli (lui, je le connais bien, et qui habite Paris) avait expliqué aux éminents représentants du peuple, pourquoi et comment créer localement une coopérative de télécoms à intérêt collectif. (Olivier envisage de faire la même chose à Frémainville, et peut-être que Jean Christophe a quelques idées pour son quartier parisien ?)...
Discussion très ouverte et je dois dire très agréable, hier soir... J'ai expliqué ma vision des choses dans ce domaine, j'ai rappelé ce qui se passait à Pau ("mes" élus ne savaient pas et ont été très étonné qu'une ville soit propriétaire de son infrastructure fibre...). J'ai évoqué les usages qu'un tel réseau permettrait de mettre en oeuvre.. Olivier a expliqué sa propre vision... et sa mécanique de coopérative, qui pourrait être pré-configurée par une simple association ...Bref, je suis rentré chez moi "à point d'heure" comme on dit dans nos campagnes...
Rien n'a été décidé formellement à cette réunion. Ce qui a été évoqué : une enquête auprès des 600 habitants (qui a un accès ? comment est-il utilisé ? etc...). Un peu comme avait fait l'entreprise Lippi auprès de ses collaborateurs, avant de lancer sa webschool et de basculer dans le 2.0.
Dans le même temps, examen du cadastre... Où sont les poteaux électriques ? (pour poser un fourreau en aérien).. Où sont les parties enfouies ? (pour savoir s'il y a des fourreaux libres, à qui ils appartiennent, etc...) A partir de là, chiffrement des travaux de pose de fibres noires. Par Acome, Eurovia, Tactis qui m'ont déjà proposé de nous aider... 
Ensuite discussion avec les habitants lors d'une grande réunion à la salle des Fêtes.. Compte-rendu de l'enquête, évocation du chiffrement du réseau local non allumé, qui veut adhérer à l'association de préfiguration ? Comment créer une coopérative, que pourra-t-on faire avec ce réseau ? Webschool, télétravail, aménagement numérique de notre école (qui nous a rappelé l'une des adjointes au Maire a déjà un tableau numérique, et des cours d'anglais en visiophonie - mais cela ne marche pas toujours très bien aujourd'hui avec l'ADSL), e-santé (ce qui m'intéresse beaucoup, vu mon handicap), création d'emplois sur des métiers nouveaux...
Sur ce dernier point, j''ai d'ailleurs posé la question aux membres du Bureau : que veut-on faire de Villiers-le-Mahieu ? Un village dortoir de gens qui vont traiter de l'information à Paris ? Si l'on veut créer des emplois locaux, veut-on une augmentation raisonnée de notre population ? Une augmentation de la population jeune ? (j'avais déjà proposé la chose en 2001, avant que je ne travaille pour Pau, à un maire d'une autre commune plus importante, à côté de Villiers le Mahieu... L'élu du Peuple dans sa grande sagesse m'avait répondu... " pas de cela chez nous... Votre réseau va attirer des jeunes, et on ne veut pas de jeunes..." (sic - pas de noms s'il-vous-plaît)...
Enfin raccordement aux différents backbones "traînant" aux alentours... (celui de France Télécom, Free ? Connectis 78 qui n'est plus très loin...).Donc stratégie de "bottom up". Voir même stratégie de type Lund...
Voilà... Soirée bien remplie...
Je termine ce petit post pour vous dire que dans vos campagnes vous pourriez aussi faire la même chose (après tout Internet n'est qu'une collection de réseaux locaux interconnectés entre eux). Et si ces coopératives arrivent à se mettre sur pied, on pourrait étudier une espèce d'holding coopératif pour partager ressources, usages, etc...
Mon ami Pierre Ygrié par exemple - que je connais de très longue date - est un fervent e-agitateur local dans une bled de Lozère (Auxillac - où il y  a quand même une startup). Il pourrait lancer d'idée d'une coopérative locale. J'ai reçu un mail de lui hier (avec une longue liste de diffusion) demandant des commentaires qu'ils puissent utiliser auprès de ses Honorables Elus du Peuple locaux...et des médias locaux traditionnels 1.0.
Voilà ce que j'ai répondu (un autre membre de la liste de diffusion - habitant un bled dans le Jura a lui aussi répondu - je vais lui demander la permission de publier son intéressante réponse)...
Pierre,
Faut arrêter de faire des commentaires... maintenant faut sortir ton bazooka et les grenades que tu m'avais montré quand j'étais venu te voir...
Comme tu sais, ton député va sortir un livre sur le télétravail... tres bien le bouquin. Je lui ai demandé - en accord avec son éditeur -  de faire une visio skype depuis son bureau à l'assemblée pour discuter du bouquin et publier ensuite la vidéo sur mon blog, et ailleurs ... il a accepté.. mais qualité très médiocre de la visio - très grand temps de latence, pixellisation... Pas de débit à l'assemblée nationale (en plus le PC du député n'avait pas de webcam - c'est son assistant qui a prêté son mac perso). Alors que veux tu faire avec une telle situation chez nos élus ??? 
Quant à moi , nous étudions pour notre bled - avec d'autres bleds dans la France profonde - la mise sur pied d'une coopérative de telecoms d'intérêt publique pour nous équiper en étant propriétaire du réseau. Je ne sais pas trop si l'on va y arriver... mais si on y arrive...
Si le brave peuple de la France d'en bas ne se bouge pas, il n'aura rien...

PS si tu ne retrouves le bazooka dans ton grenier, sors les fourches... aprés tout ce pays est habitué aux jacqueries...

http://billaut.typepad.com/jm/2010/05/la-fibre-optique-à-villiers-le-mahieu-dans-les-yvelines.html

Region Aquitaine Pyrénées-Atlantiques: Le département s'adapte à la télévision numérique

Ça commence à être le cas pour Canal+. Cela le sera pour les autres chaînes en 2011. Le passage à la télévision tout numérique ne va plus tarder.

  • Une révolution se prépare sur nos toits. Elle n'est pas mince. À partir de l'année prochaine, les chaînes de télévision analogiques reçues par les antennes râteaux - c'est-à-dire TF1, France 2, France 3, Canal Plus, France 5, Arte et M6 - seront diffusées à l'aide d'une autre technologie, celle de la télévision numérique terrestre (TNT).Ce qui obligera bon nombre d'usagers à se doter d'un équipement particulier.
1 Plus de chaînes et une meilleure image
La TNT ne date pas d'hier. Lancée en France voici quelques années, elle permet de recevoir plus de chaînes chez soi, mais aussi une image de meilleure qualité.Cette technologie est accessible par le câble, l'ADSL, la fibre optique ou encore par la TNT lancée en 2005.  Aujourd'hui, plus de 89 % des foyers ont la possibilité de la recevoir en France. L'objectif des pouvoirs publics est de couvrir rapidement 95 % de la population.

2 Les dates dans le département
Le département des Pyrénées-Atlantiques a une particularité. Selon les secteurs, il est concerné par deux grandes zones de réception. Celle d'Aquitaine où le passage des chaînes analogiques à la TNT sera réalisé le 29 mars 2011. Sachant que Canal + a décidé de cesser ses émissions analogiques à partir du 6 mai 2010. Ce qui vaut, bien sûr aussi, pour les programmes diffusés en clair.  Celle de Midi-Pyrénées, où le tout numérique sera appliqué le 8 novembre 2011. Canal + cessant ses émissions analogiques sur cette zone à partir du 13 octobre.

À ces dates, la mise en service numérique des émetteurs situés dans le département pourra entraîner une mauvaise réception de la télévision en mode analogique, rappelle la préfecture. Celle-ci invite donc les personnes concernées à se doter du matériel nécessaire pour recevoir la TNT.

Pour aider les gens à savoir dans quelle situation ils se trouvent exactement - c'est-à-dire qu'elle est leur couverture numérique et analogique - un site Internet fort bien fait peut être consulté (1). Chaque cas y est précisé, adresse par adresse.

3 Quels sont les gens concernés ?
Les téléspectateurs qui reçoivent les six chaînes ou moins (TF1, Fr ance 2, France 3, Canal +, France 5/Arte, M6) par une antenne râteau ou à l'aide une antenne intérieure.

4 Qui n'est pas concerné ?
Les personnes ayant un téléviseur relié à une parabole, à une box ADSL, au câble numérique, à la fibre optique ou, bien sûr, celles qui ont déjà la TNT. Mais attention ! Si vous habitez une maison, il sera peut-être parfois nécessaire de réorienter ou de changer votre antenne.Si vous habitez un immeuble, il est nécessaire de contacter avant toute démarche le syndic ou le gestionnaire pour vérifier si l'immeuble est équipé de la réception numérique.

5 Que faut-il donc faire ?
Avec la TNT, il est possible de recevoir un bouquet d'au moins 18 chaînes gratuites. Si l'on a une antenne râteau ou une antenne intérieure : un adaptateur TNT externe branché sur la prise Péritel du téléviseur, ou un téléviseur avec TNT intégrée suffisent pour recevoir ces chaînes. Si l'on a une parabole : elle doit être orientée vers le satellite Astra et couplée avec un adaptateur TNT ; ou bien orientée vers le satellite AB3, et couplée à un adaptateur.Si l'on a une box ADSL, le câble, ou la fibre optique (grâce à un abonnement individuel), les chaînes gratuites de la TNT sont incluses dans l'offre TV de l'abonnement.

Si un immeuble est raccordé au câble dans le cadre d'un accord collectif : les chaînes gratuites de la TNT seront accessibles avec un adaptateur ou un téléviseur TNT intégré.

(1) http://www.csa.fr/TV_numerique/ television_couverture.php
source http://www.sudouest.fr/2010/05/12/le-departement-s-adapte-a-la-television-numerique-89504-4621.php

Fibre Optique Bouygues: les acquisitions en ligne de mire

DOW JONES NEWSWIRES

PARIS (Dow Jones)--Le temps est venu pour Bouygues SA de reprendre le chemin des acquisitions.

Le conglomérat a largement reconstitué sa puissance de feu financière. Il a presque divisé par deux sa dette nette l'année dernière. Fin 2009, elle représentait à peine 30% des fonds propres et moins de 0,8 fois l'excédent brut d'exploitation. Certains analystes considèrent ainsi que le groupe est sous-endetté. La réduction de la dette s'est poursuivie au premier trimestre, "dans la continuité de l'amélioration constatée à fin décembre 2009", a déclaré le groupe mardi.

La grande prudence qui a justifié l'année dernière le désendettement à marche forcée du groupe de BTP, médias et communication n'est plus de mise. Certes, les perspectives économiques restent fragiles. Mais Bouygues Telecom continue d'enregistrer de solides performances et le pire est clairement passé pour Télévision Française 1 SA, ou TF1, qui profite de la reprise du marché publicitaire. Côté BTP, la hausse des carnets de commandes dans la construction et chez sa filiale cotée de construction de routes Colas SA est encourageante, et conforte la perspective d'une reprise à l'horizon 2011.

La force de frappe du groupe est d'autant plus grande qu'il dispose de plusieurs leviers pour financer des acquisitions. Outre une remontée de son taux d'endettement, Bouygues peut par exemple élargir le flottant de Colas, dont il détient 96,8%. Il peut également envisager une cotation de Bouygues Telecom, voire même de Bouygues Construction.

Avec ces moyens, Bouygues pourrait soit réaliser plusieurs acquisitions, soit procéder à une seule opération transformante.

Le groupe pourrait par exemple envisager de renforcer sa filiale dans la téléphonie mobile. Il pourrait la rapprocher d'une façon ou d'une autre de Numericable pour acquérir un réseau optique. Bouygues Telecom affiche actuellement de solides performances, notamment dans le fixe avec la Bbox et son offre Ideo quadruple-play. Mais la société va devoir relever le défi de l'arrivée sur le marché du mobile de Free, qui construit en parallèle son réseau optique. En tout cas, "la question du positionnement de Bouygues Telecom sur le marché de la fibre optique va se poser dans les deux à trois prochaines années", estime Raymond James Euro Equities.

D'une manière plus générale, les pistes sont nombreuses et les opportunités ne devraient pas manquer. Le groupe peut se renforcer dans des activités aussi diverses que la construction et/ou les matériaux de construction, l'énergie et les énergies renouvelables, les infrastructures de transport, etc. Les difficultés de fonds d'investissement fortement endettés pourraient permettre de réaliser des acquisitions à bon prix.

Enfin, dans le cas où le groupe choisirait de réaliser plusieurs opérations de petite ou moyenne envergure, qui ne feraient qu'entamer modérément ses réserves financières, Bouygues pourrait décider de verser un dividende exceptionnel à ses actionnaires. Un geste qui serait sans doute applaudi. Mais le groupe aurait plutôt intérêt à investir dans sa croissance future.

-Ambroise Ecorcheville, Dow Jones Newswires; 33 (0)1 40 17 17 71; ambroise.ecorcheville@dowjones.com

Dow Jones Newswires
http://www.investir.fr/infos-conseils-boursiers/infos-conseils-valeurs/infos/bouygues-les-acquisitions-en-ligne-de-mire-252724.php

Fibre optique : des crispations autour de l’accès au génie civil de France Telecom

La consultation publique sur les conditions économiques de l'accès au génie civil de France Telecom est prolongée. Un échange vif a eu lieu entre l'ARCEP et l'Avicca à ce sujet.

L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes prolonge la consultation publique sur un pan stratégique du déploiement de la  fibre optique en France : les conditions économiques de l’accès au génie civil de France Telecom.

 Après la publication du projet de décision ARCEP survenue le 20 avril dernier, la période de concertation, permettant à tous de donner son point de vue sur ce volet technique sur le très haut débit en lien avec l’opérateur historique, sera étendue jusqu’au 27 mai.  Ce projet de décision est censé aboutir à “une répartition homogène des coûts sur l’ensemble du territoire, indépendamment de la densité des zones concernées“, et “conduire à un traitement favorable des territoires peu denses”.

Une perspective que l’Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l’audiovisuel (Avicca) avait contestée au regard des premiers éléments communiqués. Dans un communiqué de presse en date du 15 mars, elle soulignait l’étendue du réseau France Telecom : infrastructure souterraine représentant 450 000 kilomètres de fourreaux et de chambres et 18 millions de poteaux.

L’Avicca proposait notamment “d’adopter un principe de tarification qui ne tienne pas compte des longueurs de lignes et qui permette la montée en charge des nouveaux réseaux.” Visiblement interpellée par cette contestation, l’ARCEP vient de publier  une réponse sur son site Internet pour lever les “malentendus sur les objectifs, le contenu et les effets de ce projet de décision”.

“Vous considérez qu’à la différence de la tarification adoptée pour le réseau en cuivre, le projet de décision ne permet pas de péréquation entre les territoires denses et les territoires moins denses et qu’il pourrait même en résulter des surcoûts pour les zones moins denses par rapport aux zones denses”, argue Jean-Ludovic Silicani. Une vision que le président de l’ARCEP tient à rectifier au nom de “l’ambition d’un développement harmonieux du très haut débit sur l’ensemble du territoire dans les prochaines années”.  En combinant plusieurs paramètres techniques, le régulateur des télécoms divise les coûts en trois étapes qui dépasse la simple approche de tarification au volume:

  • coût global du génie civil de boucle locale en conduite est alloué entre abonnés cuivre et abonnés fibre au prorata du nombre de clients actifs;
  • coût alloué à la fibre en fonction des tronçons de réseau (transport, distribution);
  • calcul des coûts de transport et de distribution entre opérateurs en fonction des volumes occupés.

Selon Jean-Ludovic Silicani, cette combinaison sophistiquée des différents mécanismes devrait aboutir, “a minima”, à une répartition homogène des coûts sur l’ensemble du territoire, quelle que soit sa densité de population. “Et, très probablement, à un coût inférieur au coût moyen dans les zones les moins denses, dès lors que plusieurs opérateurs vont déployer leurs propres réseaux dans les zones très denses”. Un débat vif mais nécessaire car il conditionnera le déploiement du très haut débit dans la prochaine décennie.

source  12 mai 2010

http://www.itespresso.fr/fibre-optique-des-crispations-autour-de-lacces-au-genie-civil-de-france-telecom-35060.html

mardi 11 mai 2010

NORD-ISERE / HAUT DEBIT Des collectivités ont pris une autre option

Certaines collectivités ont fait le choix d'installer d'autres technologies pour apporter du haut débit à leurs administrés. C'est le cas du Pays voironnais qui a signé en 2007 une convention avec deux prestataires privés : LD Collectivités (une filiale de Neuf Télécom) et Sogetrel pour installer la fibre optique sur l'ensemble de son territoire. L'objectif, apporter du haut débit (au moins 2 mégabits) à tous les résidents, à commencer par les entreprises. Le coût de ce projet devrait être de 9,5 millions d'euros hors taxes. La Capi a également lancé une étude pour un programme du même type et déjà déployé la fibre dans certaines communes. Autre exemple à Vaulx-Milieu où la municipalité a refusé le wi-fi, le jugeant dangereux et inefficace. Lui préférant le NRA-ZO, dont le coût estimé est de 80 000 euros. Le conseil général devait apporter une subvention, à hauteur de ce qu'il aurait donné pour le wi-fi.

Paru dans l'édition 38B du 11/05/2010 (202586663818)
http://www.ledauphine.com/alternative-des-collectivites-ont-pris-une-autre-option-@/index.jspz?article=300337

FIBRE OPTIQUE AU VATICAN

CITE DU VATICAN, 11 MAI 2010 (VIS). Le Governorat de l'Etat de la Cité du Vatican et la société Telecom Italia ont souscrit un contrat pour une première tranche d'installation d'un système de communication intégré au Vatican. Il s'agit d'un réseau IP bande large pour les communications vocales et vidéo et le transfert de données, intéressant le territoire de l'Etat du Vatican et les services du Saint-Siège. Le projet intéresse en outre la connexion par fibre optique des dix principales zones extra-territoriales, y compris les villas pontificales de Castelgandolfo et la station radio de Santa Maria di Galeria.

Source Vatican Information Services
http://visnews-fr.blogspot.com/2010/05/fibre-optique-au-vatican.html

Retour sur le volet rural du comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire du 11 mai

Le présent CIADT se compose de deux volets. Le premier porte sur les pôles de compétitivité. Le second concerne la mise en œuvre de mesures en faveur des territoires ruraux. Pour ce dernier point, il s’agit d’accompagner et de favoriser le renouveau et l’excellence des territoires ruraux. Le CIADT a ainsi présenté un plan d’ensemble de mesures cohérentes et complémentaires en faveur de ces territoires.

Les Assises des territoires ruraux ont permis de dresser un état des lieux précis, d’être à l’écoute de leurs populations, d’évaluer leur situation, leurs besoins et leurs projets. Elles ont mis en évidence la richesse des initiatives et la vitalité du monde rural, mais aussi des inégalités, des attentes et des inquiétudes. Cela faisait près de 20 ans que cet exercice n’avait pas eu lieu.

Conformément aux annonces du Président de la République lors de la conclusion des Assises à Morée, le 9 février dernier, le CIADT présente un plan d’ensemble de mesures cohérentes et complémentaires en faveur des territoires ruraux. Il englobe les différents aspects de la vie sociale et économique pour renforcer l’attractivité des territoires. Il a vocation à apporter des réponses à l’ensemble des acteurs de l’espace rural, chefs d’entreprises, agriculteurs, familles, élus, personnes âgées.


Assurer une meilleure accessibilité géographique et numérique des territoires ruraux conditionne leur développement économique, ainsi que l’amélioration de la vie quotidienne de leurs habitants. Les mesures spécifiques permettant d’aider au montage de projets et de mieux prendre en compte leurs caractéristiques, favoriseront une meilleure gouvernance de ces territoires par les acteurs locaux.

Pour améliorer l’accessibilité :
  1. Améliorer la couverture des territoires ruraux en téléphonie mobile et en haut débit2.
  2. Déployer le très haut débit sur l’ensemble du territoire à partir de 2010
  3. Assurer une desserte de qualité des territoires ruraux et améliorer l’offre de mobilité
Les mesures présentées visent à maintenir et à renforcer la continuité entre les territoires ruraux et les territoires urbains, en assurant la mobilité de leurs habitants et en leur offrant les moyens de communication les plus performants : haut et très haut débit, téléphonie mobile, transports ferroviaires et routiers, modes de transports innovants.

Pour favoriser le développement économique
  1. Favoriser le développement des entreprises et de l’emploi.
  2. Favoriser la commercialisation en circuits courts des produits issus de l’agriculture et de la chasse
  3. Valoriser les ressources forestières
  4. Développer le tourisme dans les territoires ruraux
L’attractivité appelle aussi un cadre favorable au développement économique. La richesse et la diversité des territoires ruraux requièrent une meilleure valorisation de leurs atouts : ressources agricole et forestière, produits de la chasse, patrimoine culturel et paysager. Tous les acteurs, Etat, collectivités locales, mais aussi partenaires privés doivent participer à cette promotion économique et touristique du monde rural.

Pour améliorer la vie quotidienne des populations
  1. Améliorer l’offre de soins dans les territoires ruraux
  2. Améliorer l’accès à un socle de services essentiels à la population
  3. Développer les modes d’accueil et de garde adaptés pour la petite enfance, favoriser la qualité de vie des aînés dans les territoires ruraux, améliorer la qualité des logements
  4. Adapter les bourgs ruraux aux enjeux du développement durable
  5. Maintenir un réseau de proximité : distributeurs automatiques de billets et commerces
  6. Développer l’offre culturelle et améliorer les équipements sportifs dans les territoires ruraux
Il s’agit de garantir un socle de services essentiels à la population et adaptés aux nouveaux modes de vie des ruraux similaires à ceux des urbains. Cela concerne en tout premier lieu la santé, ainsi que les services à la petite enfance et aux personnes âgées et les commerces.
L’offre culturelle et les équipements sportifs sont également ciblés.

Pour améliorer l’organisation et la gouvernance
  1. Accompagner les projets dans les territoires ruraux
  2. Prendre en compte la dimension rurale dans les politiques publiques
Le plan propose une meilleure diffusion des informations à destination des élus et des collectivités, ainsi qu’un soutien logistique à l’élaboration de projets pour les territoires.
Il défend une meilleure prise en compte par les politiques publiques de la dimension rurale.

En savoir plus :

lundi 10 mai 2010

Les opérateurs alternatifs italiens dévoilent leur plan fibre

Lundi 10 mai 2010, 15h30

En Italie, Vodafone, Wind et Fastweb, les trois principaux opérateurs alternatifs à Telecom Italia, ont annoncé qu'ils projetaient d'investir 2,5 milliards d'euros pour déployer un réseau de fibre optique dans les plus grandes villes du pays. Ils demandent au gouvernement italien de lancer le processus qui permettrait la création d'une entreprise de fibre optique dans laquelle opérateurs et pouvoirs publics investiraient. Les clients existant des trois opérateurs seraient entièrement migrés sur le nouveau réseau en fibre. Selon eux, ce projet atteindrait l'équilibre au bout de neuf ans. Un projet pilote sera lancé à Rome et achevé d'ici juillet 2010. Les trois opérateurs ont ouvertement invité Telecom Italia à rejoindre le projet.


source Journal du Net
http://www.journaldunet.com/ebusiness/breve/international/46697/les-operateurs-alternatifs-italiens-devoilent-leur-plan-fibre.shtml

dimanche 9 mai 2010

vec la fibre optique, Montenescourt et Habarcq bientôt reliés à Internet à très haut débit

dimanche 09.05.2010, 05:02 - La Voix du Nord
 Plusieurs maires du Val du Gy ont visité le chantier, qui a 
démarré à Duisans, où se trouve le central téléphonique (à droite). Plusieurs maires du Val du Gy ont visité le chantier, qui a démarré à Duisans, où se trouve le central téléphonique (à droite).

|  COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU VAL DU GY |

Cette semaine a commencé le chantier de pose de fibre optique entre le central téléphonique de Pont du Gy, à Duisans, et Montenescourt puis Habarcq. Deux communes bientôt desservies par Internet à très haut débit (ADSL).

PAR BENOÎT FAUCONNIER
arras@lavoixdunord.fr
La zone d'ombre, c'est le « trou noir » technologique qui fait peur aux élus, aux habitants, aux acteurs économiques, en matière d'accès à Internet. Dans la communauté de communes du Val du Gy, persiste une de ces zones interdisant l'accès de plusieurs dizaines de foyers, concentrés, à Internet à haut débit (plus de 512 k). Essentiellement à Habarcq et à Montenescourt. D'où le souhait de la communauté de communes du Val du Gy de réparer cette « injustice », dictée par la distance entre ces villages et le central de ralliement.
La fibre optique est la solution retenue par l'intercommunalité (qui devient propriétaire de ce pan de réseau), après une série d'études, financées à 80 % par la Région Nord - Pas-de-Calais et le FEDER (fonds européens)... et dix-huit mois d'instruction, pour aboutir aux premiers coups de pioche, donnés cette semaine.
« On pose une fibre optique à partir du central téléphonique, jusqu'à Montenescourt et Habarcq. Là-bas, on pose des armoires à côté des armoires existantes. Tout le réseau est dérivé vers les nouvelles pour injecter l'ADSL », résume Patrice Lépine, chargé des relations avec les collectivités à France Télécom, attributaire du marché. Deux cents foyers vont devenir éligibles au très haut débit (18 méga). Plus de cinq cents vont voir le débit de leur accès Internet augmenté.
Pour parvenir à ce petit miracle, la part de financement de l'intercommunalité s'élève à 65 000 E hors taxes, comprenant études et travaux. Les travaux, justement, consistent en la pose d'un fourreau (dans lequel sera posée la fibre), le long de chemins agricoles, pour la plupart. Soit 9 500 mètres linéaires, entre Pont du Gy et les armoires de Montenescourt et Habarcq, en passant par Gouves et Agnez-lès-Duisans. Dans cette commune, Pascal Coin, le maire, a demandé la pose d'armoires « vides », mais qui permettraient un jour, si besoin s'en faisait sentir, de raccorder la commune à la fibre, qui se présente schématiquement comme une autoroute à laquelle on peut greffer des bretelles d'accès.
Sur le chantier en question, une machine tranche le sol, guide la pose du fourreau, et évolue à la vitesse de 800 à 1 200 mètres par jour. La théorie voudrait que les raccordements soient opérationnels avant l'été. Il ne sera peut-être pas trop tard pour commander ses vacances à la dernière minute... sur un site Internet spécialisé. •

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Arras/actualite/Autour_d_Arras/Secteur_Arras_Nord/2010/05/09/article_avec-la-fibre-optique-montenescourt-et-h.shtml

samedi 8 mai 2010

Paris : capitale Européenne de la fibre optique ?

Publié par La rédaction le 8 mai 2010 – 9:49
Paris : capitale Européenne de la fibre optique ? A Paris, 1 550 000 foyers sont raccordables au câble. Aujourd’hui, déjà 600.000 d’entre eux ont été raccordés à la fibre optique et peuvent donc bénéficier des avantages du Très Haut Débit : débits jusqu’à 100 Méga, Haute Définition, VOD, services interactifs de la TV 2.0. Or  d’ici Noël 2010, Numericable va raccorder 400.000 foyers supplémentaires à la fibre optique : 1 million de foyers parisiens pourront dés lors avoir accès au Très Haut Débit ce qui fera de Paris, la Capitale européenne de la fibre optique.
En outre, le réseau de Numericable étant ouvert, les partenaires de Numericable, fournisseurs d’accès internet, de télévision payante et de téléphonie fixe, à l’instar de Darty, Auchan ou Bouygues Telecom, pourront eux aussi utiliser ce réseau et offrir aux consommateurs parisiens un choix entre plusieurs offres de qualité et compétitives.
http://www.ceriseclub.com/actualites/2010/05/08/2641/paris-capitale-europeenne-de-la-fibre-optique.html

vendredi 7 mai 2010

RPT/Dätwyler chargé de réaliser le réseau fibre optique de Dietlikon

Altdorf (awp) - La division Câble de Dätwyler Holding AG a été chargée, comme entrepreneur général, de la réalisation du projet "Fiber to the Home" (réseau fibre optique) de la commune de Dietlikon, dans la banlieue de Zurich. Selon le communiqué publié jeudi soir par le groupe uranais, les citoyens de la commune avaient voté un crédit de 3,35 mio CHF pour ce projet, en novembre 2009.

jeudi 6 mai 2010

LightPeak : la connexion optique 20 fois plus rapide que l'USB

Intel a montré le prototype d’un portable équipé de sa technologie optique LightPeak, qu’il espère voir devenir le système de connexion filaire universel dans les années à venir.
Intel vient d'achever la première édition de Research@Intel Europe, un événement qui a traditionnellement lieu tous les ans dans la Silicon Valley et que le fondeur a pour la première fois exporté en Europe.

Parmi les nombreuses démos des différents projets des labos européens d'Intel, était aussi présenté un portable équipé de LightPeak, que Justin Rattner, vice-président d'Intel et patron de ses labos de recherche a qualifié de futur des systèmes de connexion filaire lors de la conférence, à même de repenser la façon dont on conçoit les appareils électroniques.La démonstration présentée a Research@Intel

La démo consistait à transporter avec Light Peak le bureau du portable et deux flux vidéo HD (un film et le flux d'une caméra). Le tout était affiché sans latence sur le moniteur (à gauche sur la photo), après être passé par le boîtier noir au moyen d'un câble USB... pas tout à fait standard. A l'intérieur, Intel a en effet remplacé le câble électrique traditionnel par de la fibre optique, et a même tenu à nous le prouver, en allumant une lampe torche d'un côté du câble, afin que nous puissions voir la lumière à l'autre bout

Concrètement, les ingénieurs d'Intel ont intégré au portable de test le contrôleur Lightpeak doublé du module optique, qui convertit l'électricité en lumière et inversement. Ces éléments, intégrés à l'ordinateur d'un côté, étaient également présents de l'autre côté, dans le boîtier noir... Inutile de préciser qu'à terme, toute l'électronique nécessaire sera évidemment incluse dans l'écran.

Vers le câble universel Cela pourrait s'appliquer à n'importe quel autre appareil, d'ailleurs. Intel nourrit de sérieuses ambitions à propos de LightPeak, et compte bien en faire un standard universel, la prise unique qui permet de relier tous vos appareils électroniques. Car plutôt que d'inaugurer un nouveau protocole, LightPeak serait le vecteur capable de transporter les protocoles existants et futurs : la fibre pourrait par exemple gérer à la fois l'USB, le HDMI, le Firewire ou l'Ethernet... Simultanément, sur la même prise.

La première version de LightPeak dispose d'une bande passante de 10 Gbit/s. A titre de comparaison, l'USB 2.0 plafonne à 480 Mbit/s et son successeur, l'USB 3.0, à 5 Gbit/s. Intel ne compte en tout cas pas s'arrêter là : « nous atteignons les limites du signal électrique,  a affirmé Justin Gattner durant la conférence. LightPeak, c'est l'opportunité de faire la transition de l'électrique à l'optique et de simplifier la connectivité pour l'utilisateur. Nous désirons augmenter sa vitesse de 10&nbs Gbps dans les années qui viennent à partir du moment ou faites bouger des photons plutôt que des électrons, il n'y a plus de limite à la bande passante

Une prochaine version de LightPeak pourrait rapidement atteindre les 100 Gbit/s. Intel prévoie de proposer LightPeak aux constructeurs de matériel vers la fin de cette année.

http://www.01net.com/editorial/516148/lightpeak-la-connexion-optique-20-fois-plus-rapide-que-lusb/

1 million de foyers parisiens raccordés à la fibre optique d'ici Noël


[Brève] 1 million de foyers parisiens raccordés à la fibre optique d'ici Noël

CommentCaMarche le jeudi 6 mai 2010 à 11:28:53
D'ici la fin de l'année, Numericable annonce qu'un million de foyers parisiens seront connectés à la fibre optique, permettant des débits jusque 100 mégas. En mars dernier, 600.000 foyers étaient reliés au Très Haut Débit. Numericable ajoute que ses partenaires, comme Darty, Auchan et Bouygues Télécom pourront utiliser ce réseau pour proposer leurs propres offres. Autre déploiement : la TNT/TNT HD. Le câblo-opérateur prévoit d'ici la fin de l'année d'atteindre les 8 millions de foyers français reliés à son réseau. 

lundi 3 mai 2010

Essonne : 6 villes bientôt en fibre optique


Six villes de l’Essonne bientôt équipées en fibre optique
Il s’agit d’Evry, Grigny, les Ulis, Longjumeau, Epinay-sous-Sénart et Ris-Orangis. Les trois opérateurs privés ont décidé d’y installer d’ici à la fin de l’année la fibre optique, ce qui devrait permettre à un peu plus de 50% des habitants de ces six villes de surfer sur du très haut débit.
http://www.91secondes.fr/91-Essonne/essonne-6-villes-bientot-en-fibre-optique/