lundi 14 février 2011

Qui va déployer la fibre optique en dehors des grandes villes ?

Nicolas Aubé, Président de CELESTE

vendredi 11 février 2011
Les règles du déploiement de la fibre optique en France sont désormais connues. L'Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) vient de publier sa décision qui organise ce déploiement en dehors des « zones très denses », donc hors des grandes villes. Voici quelques clés de décryptage.

Le déploiement dans les grandes villes avait déjà fait l'objet d'une décision fin 2009, à l'initiative des opérateurs télécoms. Ceux-ci doivent déclarer leur intérêt pour le fibrage d'une zone donnée, en le finançant seuls ou en co-investissement avec leurs concurrents s'ils souhaitent investir sur la même zone. Dans ces grandes villes, quatre fibres optiques seront installées pour chaque logement. Cela signifie qu'à terme plusieurs opérateurs peuvent être présents simultanément dans les habitations. Plusieurs offres coexistant, les abonnés pourront changer assez facilement d'opérateur.

Une seule fibre par logement

Qu'en est-il en dehors de ces très grandes villes ? Le schéma de déploiement est différent. Le fibrage d'une habitation ou d'une entreprise coûte plus cher, car les distances de fibre sont plus importantes, et les immeubles comportent moins de logements. Il a donc été décidé qu'une seule fibre optique équiperait chaque logement. Celle-ci sera raccordée à un « point de mutualisation », couvrant au minimum 1 000 logements dans les villes, et 300 logements dans les zones peu denses. Pour un abonné, le passage d'un opérateur à un autre se fera avec une coupure de service, un peu comme le dégroupage d'une ligne ADSL aujourd'hui, ce qui pourra causer quelques difficultés pour les utilisateurs.

Ce déploiement sera à l'initiative des opérateurs télécom, des gestionnaires de zone ou des collectivités. Ces organismes auront le rôle d'« opérateurs d'immeubles ». Ils proposeront un découpage d'une commune en zones de 1 000 logements minimum dans les villes de moyenne importance, et 300 dans les zones rurales. Lorsqu'ils commenceront à déployer la fibre dans une de ces zones, ils devront s'engager à fibrer l'intégralité de cette zone en 5 ans : sous réserve d'accord des propriétaires ; soit la fibre sera installée dans chaque logement, soit elle sera prête à l'être sur demande des abonnés. Dans une même commune, on pourra donc avoir une zone fibrée à 100% d'un côté, et une zone sans fibre de l'autre.

Un découpage en zones de 1 000 logements

Pourquoi ce chiffre de 1 000 logements (et 300 en zone rurale) ? Cette limite n'est pas évidente a priori ; puisqu'on a aujourd'hui une structure différente pour le réseau téléphonique et l'ADSL. Les répartiteurs téléphoniques équipent une zone de l'ordre de 10 000 lignes, soit dix fois plus. Le déploiement en ADSL a suivi ce schéma puisque les équipements centraux, les « DSLAM », se situent dans ces répartiteurs principaux. Ce schéma initial est à l'origine des « zones blanches » de l'ADSL, car les habitants qui se trouvent à plus de 5 km du répartiteur ne peuvent pas avoir l'ADSL, à cause des limitations de cette technologie, et ne peuvent pas changer de répartiteur, étant donné la structure de distribution du réseau téléphonique. La seule solution pour eux est l'équipement en ADSL des sous-répartiteurs.

La fibre optique ne présente plus la limite technique de 5 km, puisqu'on peut éclairer une fibre avec des équipements communs jusqu'à 20 km voire plus. Pourquoi n'avoir pas choisi des zones de 10 000 lignes pour la fibre optique ? Le choix du chiffre de 1 000 lignes résulte d'un compromis technique entre les opérateurs qui ont choisi la technique du « PON », et celle du « point à point ». Le PON permet de diviser une fibre initiale en un arbre de plusieurs fibres pour raccorder des logements. C'est la technologie choisie par Orange par exemple. Le point à point utilise une fibre unique par logement. Cette structure a été choisie par Free notamment.

Les opérateurs PON ont besoin que le point central de raccordement pour un groupe d'immeubles ne soit pas trop éloigné des logements. Une structure de distribution depuis les répartiteurs n'aurait pas été possible pour ces opérateurs. Ils demandaient au contraire un point central de raccordement très proche des immeubles. En revanche, ce schéma n'aurait pas convenu aux opérateurs « point à point », car les chemins de câbles de distribution, proches des immeubles, auraient été vite saturés par le nombre de fibres posés par tous les opérateurs.

Ce compromis à 1 000 logements correspond à des points centraux, dits « de mutualisation », au niveau des sous-répartiteurs téléphoniques. Le schéma de déploiement de la fibre est donc le suivant : une seule fibre entre chaque logement et son sous-répartiteur téléphonique, utilisable par tous les opérateurs qui pourront la « dégrouper » ; de là tous les opérateurs repartent vers leur central optique, en mutualisant ou non le signal sur leurs fibres.

Qui va déployer la fibre ?

Le cadre technique est désormais fixé, on peut considérer que c'est un juste compromis car il laisse le choix de leur technologie aux opérateurs et il permet d'utiliser efficacement les infrastructures de France Télécom déjà installées dans les villes.

L'initiative du déploiement est laissée aux opérateurs télécoms. Ceux-ci vont choisir les zones de 1 000 logements dans telle ou telle commune suivant leur intérêt commercial. Il y a néanmoins une certaine péréquation car l'ensemble de la zone de 1 000 logements devra être équipée, ce qui évite les trous de couvertures liés à des îlots jugés non rentables ou plus éloignés physiquement. Toutefois, il est probable que des zones entières soient laissées de côté dans un premier temps.

En revanche, ce palier de 1 000 logements impose des barrières à l'entrée importantes : l'investissement financier et l'organisation de ce déploiement fait qu'il sera impossible pour des petites structures privées ou publiques.


On peut donc imaginer deux types d'acteurs pour ce déploiement de la fibre. D'une part, les opérateurs « grands public », qui ont commencé à le faire en zone très denses, et qui ont fait des annonces sur certaines villes d'importance moyenne. D'autre part, les collectivités. Celles-ci devront s'organiser au moins à l'échelle de la commune, voire à celle des communautés de communes ou des départements. Il est possible qu'elles deviennent elles-mêmes « opérateurs d'immeubles » pour équiper les logements de leurs administrés. C'est la continuité du mouvement entamé par certaines collectivités depuis 5 ans, avec le lancement de délégations de service public afin de fibrer les zones d'activités, les centraux téléphoniques, ou directement certains abonnés, comme à Pau ou Saint Quentin en Yvelines par exemple. Grâce à ces initiatives publiques, les opérateurs qui équipent les entreprises peuvent d'ores et déjà proposer la fibre optique à la plupart des entreprises du pays.

La fibre, un service public ?

Le fait de choisir des zones de 1 000 logements inquiète certaines collectivités. En effet, celles-ci craignent que les opérateurs télécom ne fassent leur marché avec les zones rentables, et ne leur laissent que les zones non rentables. Cela aurait un double effet négatif pour elles :
-          d'abord, ces zones seront probablement plus coûteuses à raccorder ;
-          puis les collectivités ne pourraient pas gagner de l'argent sur les zones rentables afin de subventionner ces zones reculées.

L'enjeu pour elles va être de négocier avec les opérateurs cette péréquation dans le découpage des mailles territoriales en zones de fibrage. Elles pourront leur proposer de co-investir en échange de critères liés à l'aménagement du territoire. La fibre ne sera probablement pas un service public, mais c'est une opportunité de rapprochement entre les opérateurs et les collectivités pour établir une vision conjointe. Rendez-vous en 2025, nous devrions alors tous être fibrés !

Source

http://www.infodsi.com/articles/115150/va-deployer-fibre-optique-dehors-grandes-villes-nicolas-aube-president-celeste.html?key=37450e835d34b24c

samedi 5 février 2011

Fin mars, haut débit pour tout le Finistère

Fin mars, il n'y aura plus de zones blanches : tous les Finistériens, sans exception, auront accès à internet à haut débit. En attendant la révolution future de la fibre optique pour tous qui en décuplera la puissance. [Infographie]

«Jusqu'ici, je me considérais comme un handicapé d'internet. Dans mon exploitation agricole de Scaër, une commune très étendue, il me fallait du temps pour avoir simplement les cours quotidiens des matières premières et des heures pour télécharger un fichier. Aujourd'hui, c'est fini. Je peux enfin travailler comme tout le monde sur mon ordinateur». PascalFiche, éleveur laitier, est venu témoigner hier matin du changement dans sa vie professionnelle et familiale depuis qu'internet haut débit est arrivé dans son secteur rural, comme jadis l'électricité.

57 antennes Wimax

La ferme de cet éleveur fait partie des 40.000 foyers finistériens (12 % de la population) qui, en 2009, n'étaient pas couverts par le haut débit, soit une puissance de 2 mégabits/seconde considérée comme seuil pour une bonne réception des données.
En faisant appel à la société Axione/ETDE, le Département a choisi la technologie Wimax avec 57 antennes hertziennes assurant une couverture quasi-complète du Finistère, la fibre optique ou le satellitaire assurant le reste pour les secteurs les plus inaccessibles. Fin mars, le dispositif sera entièrement opérationnel, l'abonnement étant actuellement fixé à 29,90€/mois, suivant le souhait émis par le conseil général.
Cette technologie, on le sait, a été contestée, certains opposants mettent en cause la dangerosité des ondes émises par les antennes. Sur ce point, les dirigeants d'Axione sont formels : «Les analyses faites par un organisme indépendant prouvent que la valeur la plus haute trouvée dans le Finistère est de 0,4 volt par mètre alors que la norme maximum est de 61 volts/mètre. Soit cent fois plus».

Fibre optique : le TGV d'internet

En faisant ce bilan d'étape, hier au conseil général, Pierre Maille et François Marc ont également évoqué la fibre optique dont environ 300 km ont déjà été déployés dans le Finistère, parallèlement à l'installation de la Wimax. En sous-sol ou en support aérien, cette dorsale a, notamment, permis d'apporter le très haut débit vers des établissements hospitaliers (Carhaix, Douarnenez) ou des organismes comme la station biologique de Roscoff.
La fibre optique, c'est le TGV d'internet, là où Wimax n'est encore qu'une micheline. Au lieu des 2 mégabits, la fibre permet de monter au minimum jusqu'à 20 mégabits, et beaucoup plus, un très haut débit bientôt indispensable pour des fichiers et des applications de plus en plus lourds, y compris chez les particuliers.

500 millions d'euros !

Le déploiement de la fibre se fera selon un schéma qui associera la Région et les quatre départements bretons. Une oeuvre d'envergure puisque dans le Finistère, des milliers de kilomètres de fibres seront déployés. Le coût estimé donne une idée de l'ampleur des travaux : 500 millions d'euros pour le Finistère à comparer aux 19 millions pour la Wimax et la première dorsale de fibre optique. Un très gros chantier en perspective, lancé dans deux ou trois ans, et qui devrait s'étaler sur une dizaine d'années.

Source
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/internet-fin-mars-haut-debit-pour-tout-le-finistere-05-02-2011-1197398.php

  • René Perez

vendredi 4 février 2011

Développement de la fibre optique en Languedoc Roussillon

Ci-joint un article très intéressant sur le développement de la fibre dans la Région Languedoc Roussillon.

Il aborde les aspects techniques et financiers de cette « arrivée » en différents points de la Région. Utilisez la loupe pour lire de façon agréable le contenu de l’article.

Il serait intéressant que la Région communique aux contribuables que nous sommes, les choix de développement qu’elle a décidés pour nos territoires. C’est un débat qui prendra toute son importance dans les élections locales à venir bien entendu. La non réponse à laquelle on nous a habitués de la part de la Région sera considérée par certains, dont moi, comme un aveu d’impuissance…

Un Nîmois, Gardois et habitant de la Région Languedoc Roussillon

Article de FERRIER Marc
http://villeverte.over-blog.com/article-developpement-de-la-fibre-optique-en-languedoc-roussillon-66438311.html

Le Gouvernement accélère le déploiement de la fibre optique

Deux millions de foyers raccordés, telle est l’ambition du gouvernement. La France a réalisé la moitié de son objectif et le Gouvernement doit accélérer le déploiement de la fibre optique en France

A l´horizon 2020, le gouvernement espère même que 70% des foyers seront raccordés à cette technologie qui autorise des débits allant de 50 à 100 Mbps, contre 22 Mbps au mieux pour les abonnés ADSL, à condition qu´ils soient très roches de leur répartiteur. Si cela se réalise, la couverture totale du territoire pourrait être atteinte en 2025.

Le Gouvernement a promis une enveloppe allant jusqu’à 1 milliard d’euros pour l’aide à l’investissement de cette technologie, dont les atouts ne font aucun doute, amis dont le coût freine les opérateurs télécoms pour l´instant. Pour l’instant, les zones moyennement denses, où la rentabilité économique à court terme de la fibre optique n´est pas assurée.

France Telecom a précisé qu´il espérait couvrir 60% des foyers français à l´horizon 2020.

D’après un article de Comment çà marche

Orange couvrira 15 millions de foyer en fibre optique d'ici 2015

Le groupe France TélécomOrange communique aujourd’hui sur ses ambitions à propos du déploiement de la fibre optique en France. Selon l’opérateur, 60 % des foyers français seront couverts en 2020.
Le plan du groupe se compose en deux périodes. La première jusqu’en 2015, où 2 milliards d’euros seront investis pour couvrir « 3 600 communes réparties dans 220 agglomérations incluant l’ensemble des grandes villes et des villes moyennes, avec une couverture de 10 millions de foyers en 2015″.
La deuxième phase, de 2015 à 2020 permettra d’atteindre une couverture de 60 % de la population, soit 15 millions de foyers. Orange proposera aux autres opérateurs de s’associer à ces investissements via « les les modalités d’accès prévues par la réglementation »
En ce qui concerne les zones moins denses, l’opérateur souhaite s’associer avec les collectivités locales mais ce sont les prochaines décisions des pouvoirs publics qui seront déterminantes pour ces zones où le déploiement de la fibre optique ne sera pas rentable pour les opérateurs.

Source
http://www.orangeinfo.fr/17473-orange-fibre-optique-15-millions-foyers-2015.html

jeudi 3 février 2011

La cybercommune, à l'heure de la fibre optique - Saint-Alban

Les travaux de génie civil du réseau « Armoric » sont terminés. La fibre optique est ainsi connectée au central téléphonique de Saint-Alban Le Poirier. Elle offre un débit d'informations nettement supérieur à celui des câbles coaxiaux et supporte un réseau « large bande » par lequel peuvent transiter aussi bien la télévision, le téléphone, la visioconférence ou les données informatiques.

Dès que le site sera configuré par France Télécoms, l'ensemble des opérateurs pourra proposer aux Albanais l'ADSL dégroupé et ce, normalement dès le 1 er trimestre 2011.

La cybercommune, sous l'impulsion de son président Rémy Rault et de Michel Merpault, propose tout au long de l'année des initiations à internet (fonctionnement, navigation, messagerie) ainsi qu'aux principaux logiciels de traitement de texte tels que word ou excel. Ces bénévoles remplacent l'emploi jeune à hauteur de leurs moyens et vont même jusqu'à rendre un service de prise en main et initiation à domicile.

Pour apprendre à télécharger, travailler, imprimer ou transmettre des photos, 4 ordinateurs sont disponibles dans les locaux de la cybercommune le mardi de 20 h à 22 h, le mercredi de 14 h 30 à 16 h 30, le samedi de 14 h à 16 h et le dimanche de 10 h 30 à 12 h. La participation est modeste et portée à 1,50 € de l'heure. Pour les photocopies noir et blanc, couleurs, format A4 ou A3 et les tirages photos, les tarifs s'entendent entre 0,15 et 1 €. Enfin, la cybercommune héberge également le radio-club dont l'assemblée générale aura lieu le 20 février prochain.

Source
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-La-cybercommune-a-l-heure-de-la-fibre-optique-_22273-avd-20110202-59830987_actuLocale.Htm

mercredi 2 février 2011

Lozère: Le très haut débit à Aumont..

C'est une révolution invisible à l'œil nu, qui va se produire à Aumont-Aubrac, village tranquille au bord de l'A75. Dès le mois de mai prochain, tous les abonnés internet vont pouvoir s'en donner à cœur joie sur leur ordinateur. Finies l'attente, la pause imposée pour le téléchargement d'un gros dossier, d'un catalogue ou d'un film. Un clic et c'est instantanément que les utilisateurs pourront avoir accès aux différents services et ils pourront même envisager de travailler chez eux, développant ainsi le télétravail qui pourrait favoriser l'installation d'une nouvelle population venue apprécier la qualité de vie.


La fibre optique, miracle du XXIe siècle
Un miracle ? Non, simplement la mise en service, à travers la fibre optique, d'un nouveau mode d'accès
à internet. La fibre optique, c'est un fil de verre ou de plastique conducteur de lumière qui sert dans les transmissions terrestres ou transocéaniques. Elle offre un débit bien supérieur à celui des câbles coaxiaux qui conduisent l'ADSL et elle supporte sans difficulté un réseau de télévision, de téléphone, de visioconférence et de données informatiques. La fibre optique s'est développée depuis les années 1970, elle permet des communications à très longue distance avec des débits jusqu'alors impensables. Contrairement aux câbles en cuivre, elle reste efficace et garde un débit au moins dix fois supérieur aux réseaux traditionnels.

Pour installer ce nouveau mode d'accès, pas de gros travaux : on utilise comme source la fibre qui circule tout au long de l'A75 et en empruntant les tuyaux existants ou les câbles aériens, on arrive chez les usagers. Chaque abonné pourra être à la pointe du progrès et cela ne lui coûtera guère plus cher qu'un abonnement classique triple play (téléphone, internet, télévision).

La Lozère attend avec impatience les résultats de cette expérience et, si elle réussit, c'est dans les années à venir tous les cantons qui seront équipés de cet outil.


Réunion publique d'information,
demain à 19 heures, en présence des présidents du conseil général, d'Altitude Infrastructure, et des fournisseurs d'accès internet, ouverte à tous, dans les locaux de la Communauté de communes.

Les participants pourront y rencontrer les fournisseurs d'accès qui préciseront leurs offres au grand public et parleront de tous les détails pratiques de la mise en route du FTTH, prévue pour mai 2011.

D'autres réunions, plus ciblées, en direction des acteurs économiques (entreprises, commerces, hôtels) se tiendront dans les prochaines semaines, avant la clôture finale du projet, le 21 juin à l'occasion de la fête de la musique.

La fibre optique circule le long de l'A75, et arrivera chez l'usager en empruntant les réseaux existants.ALAIN ASTRUC « Je suis heureux pour mon village »



Comment avez-vous vécu le choix du conseil général de votre secteur pour cette expérimentation ?


Je suis particulièrement heureux que mon village ait été choisi pour cette expérimentation nationale de la fibre optique en milieu rural. Aumont-Aubrac est une commune active où nous avons une dynamique très forte.


Présentez-nous votre village.


C'est tout d'abord un village agricole où demeure une agriculture entreprenante, jeune et respectueuse de l'environnement, avec une halle capable d'accueillir de grandes manifestations. Nous avons une activité économique prospère avec des PME implantées près de l'autoroute dans plusieurs zones d'activité.

En matière de tourisme, nous sommes le point de départ des chemins de Compostelle et de Saint-Guilhem-le-Désert. Village étape, notre capacité d'accueil s'est développée autour du camping et d'hôtels-restaurants d'excellente qualité.

La vie associative est riche et de nombreuses activités culturelles ou sportives sont à disposition des habitants.


Que va apporter l'arrivée de la fibre optique ?
L'arrivée de la fibre optique s'intègre parfaitement dans nos projets de développement, et grâce à l'aménagement de deux nouvelles zones de résidence tout près du centre, nous serons en mesure d'accueillir de nouvelles populations.

Source
http://www.midilibre.com/articles/2011/02/02/MENDE-Le-tres-haut-debit-a-Aumont-1525069.php5