vendredi 23 avril 2010

Les usagers sur l'Internet et le haut-débit dans le Saint-Polois ont posé leurs questions à un représentant de France Télécom

vendredi 23.04.2010, 05:09 - La Voix du Nord
Peu de participants à cette réunion organiée mardi à Ostreville et animmée par P. Beaujard. Peu de participants à cette réunion organiée mardi à Ostreville et animmée par P. Beaujard.
| ON EN PARLE |

Mercredi, le maire d'Ostreville Anthony Pruvost avait demandé à un responsable de France Télécom d'animer une réunion sur le thème de l'ADSL. ...

Dans la salle, alors que le sujet concerne de nombreux habitants, ils n'étaient qu'une poignée à avoir fait le déplacement. Parmi le public, outre le maire excusé, se trouvaient Marc Bridoux, président de la communauté de communes du Saint-Polois et Régis Mehl, maire de Brias.

Face aux personnes présentes, Philippe Beaujard, responsable des relations avec les collectivités locales. Il a été l'un des interlocuteurs de la com de com lors du chantier consacré à l'ADSL.

En effet, « le Saint-Polois a engagé une dépense de 1,2 million d'euros pour résorber les zones d'ombres » a rappelé Marc Bridoux.

Une somme couverte à 80 % par des subventions de la Région et de l'État, grâce notamment à une action commune du Pays du Ternois. Pour obtenir ces aides, l'intercommunalité a dû respecter des règles, et notamment se résoudre à ne pas équiper en fibre optique, pour le moment, les communes avec moins de dix lignes éligibles. « Pour ces communes nous avons proposé d'autres solutions comme la radio. » À elle seule, la fibre optique a permis de passer de 584 à 611 lignes éligibles.

Sur le territoire du Saint-Polois, une douzaine de communes ont pu bénéficier de cette avancée, qui, a reconnu Marc Bridoux, a pu faire des jaloux : « On voulait donner des accès à ceux qui n'avaient rien et c'est vrai que maintenant ils dépassent ceux qui étaient équipés. »

Car c'est l'un des messages essentiels transmis mardi soir par Philippe Beaujard, ce plan de résorption des zones d'ombres ne s'appliquait pas aux communes déjà reliées, même à 512 kb. « On voudrait maintenant se lancer dans une deuxième étape d'amélioration du débit, a espéré Marc Bridoux.

Mais on attend de connaître les possibilités de financement. » Une réalité confirmée par Philippe Beaujard : « Vos élus on fait le travail en résorbant les zones d'ombres. Mais pour augmenter le débit elles ne peuvent pour l'instant pas intervenir. » La com de com était le deuxième territoire de la région à inaugurer son dispositif de fibre optique.

Dans la salle, Monique Canlers, conseillère municipale a fait part d'une interrogation : « Je suis censée avoir 512 kb, mais souvent c'est moins. » Et le technicien de France Télécom de répondre que la qualité du débit dépend entre autres du site consulté et de l'installation. Autre remarque entendue : « La fibre optique passe devant chez moi, mais je n'en bénéficie pas. » Une situation qui a une explication simple. Il faut en effet obligatoirement équiper la commune d'une « armoire » pour que ses habitants profitent du réseau.

Marc Bridoux conseille aux habitants des communes maintenant raccordées de le faire savoir à leur fournisseur d'accès afin que leur débit soit augmenté.

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